Cette semaine, les étudiants ont repris le chemin de l’université. Certains entament une nouvelle année avec des anciennes « casseroles ». Autrement dit, des cours ratés l’année précédente. Ils devront ainsi représenter ces examens, jusqu’à leur réussite. On appelle cela des crédits résiduels. Décryptage avec Philippe Parmentier: Directeur de l’administration de l’enseignement et de la formation à l’UCL

La Semaine Viva - Philippe Parmentier sur le décret paysage dans l'enseignement supérieur

Caroline Désir (PS), actuelle ministre de l’Education en Fédération Wallonie-Bruxelles et tête de liste aux élections fédérales à Bruxelles en juin prochain est l’invitée de l’émission Jeudi en Prime. Elle revient sur le décret paysage, le sujet qui agite le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles actuellement, PS et Ecolo souhaitant revoir la copie de ce décret. Elle insiste également sur le programme du PS en matière de santé pour la prochaine législature.

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Aujourd’hui, les étudiants doivent valider les 60 crédits de leur première année de bachelier en deux ans maximum et les 180 crédits de leurs trois années de bachelier en cinq ans (six en cas de réorientation). Selon les derniers chiffres toutefois, près de 70.000 étudiants en Fédération Wallonie-Bruxelles n’y sont pas parvenus et devraient, sauf changement, être non finançables (exclus) à la rentrée prochaine.

Alors faut-il tout bonnement abandonner le report de crédits ?

"À l’analyse, les reports de crédits ne sont pas géniaux", concède Joachim Sosson, directeur des départements pédagogiques et paramédical de la Haute Ecole Albert Jacquard. "Dans la première mouture du décret Marcourt, il y a beaucoup de difficultés qui sont représentées, y compris dans la cohérence des cursus. Le fait de baliser les années est important."

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Joachim Sosson : "Les reports de crédits ne sont pas géniaux"

"Il faut pouvoir baliser les reports de crédits pour qu’ils ne s’étalent pas ad vitam aeternam dans le temps et que les étudiants puissent comprendre où ils se situent exactement dans leur parcours", affirme Rodrigue Demeuse, député au Parlement de la Fédération Wallonie (Ecolo). "Par contre, il faut pouvoir avoir une forme de souplesse pour tenir compte des situations individuelles que vivent les étudiants."

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La Semaine Viva - Philippe Parmentier sur le décret paysage dans l'enseignement supérieur

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Joachim Sosson : "Les reports de crédits ne sont pas géniaux"
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