Les Coulisses des Pouvoirs - Progression fulgurante du PTB

Le vote quasi-unanime du Parlement chinois fait les gros titres de la presse étrangère. Pourtant, la présidence "à vie" qui s'ouvre désormais pour Xi Jinping est presque passée sous silence en Chine même, révélant un embarras face aux réticences de l'opinion. Les médias chinois restaient paradoxalement discrets lundi sur le vote des députés, qui ont aboli la veille, à l'unanimité moins deux voix et trois abstentions, la limite constitutionnelle de deux mandats présidentiels de cinq ans, laquelle visait à empêcher le retour au pouvoir d'un autocrate.

Vote de Xi Jinping à l'Assemblée nationale chinoise

La chronique surprise : Élodie de SÉLYS, avec LA PETITE COMMUNISTE QUI NE SOURIAIT JAMAIS, de Lola LAFON, éd. Actes Sud, 2014. 

Une histoire plus proche de la légende d’Icare que de la mythologie des “dieux du stade”.

La petite communiste qui ne souriait jamais, c’est Nadia Comaneci, qui voltigea, d’Est en Ouest, devant des juges, sportifs, politiques ou médiatiques, entre adoration des foules et manipulations étatiques. Ce roman est un dialogue fantasmé entre la jeune gymnaste roumaine de quatorze ans, devenue dès son apparition aux J. O. de 1976, une idole pop sportive à l’Ouest et « plus jeune héroïne communiste » à l’Est, et la narratrice, Lola Lafon, « Candide occidentale » fascinée, qui entreprend d’écrire son histoire, doutant, à raison, des versions officielles. L’histoire d’une jeune fille roumaine face à ses juges, désirée et manipulée également par les États, qu’ils soient communistes ou libéraux. L’histoire, aussi, de ce monde disparu et si souvent caricaturé : l’Europe de l’Est où a grandi Nadia, coupée du monde, aujourd’hui enfouie dans une Histoire close par la chute d’un Mur. Comment raconter cette « petite communiste » à qui toutes les petites filles de l’Ouest ont rêvé de ressembler et qui reste une des dernières images médiatiques non sexualisée de jeune fille sacralisée par un Occident en manque d’ange laïque ?

Chronique surprise : Élodie de Sélys

"La petite communiste qui ne souriait jamais" Lola Lafon

L’argent de poche: servitude ou liberté?

L'exposé de Mattieu Peltier

Salut les Copions

Nous sommes le 20 août 1940, il est 17h31. Il fait une chaleur si écrasante que la vie s’est arrêtée pendant les trois heures les plus chaudes de l’après-midi sur Coyoacan, faubourg résidentiel de Mexico. Le quartier commence mollement à reprendre un semblant d’activité quand retentit un cri perçant, un cri si déchirant qu’on l’aurait entendu dans tout Mexico. Ce cri, c’est celui d’un homme qu’on assassine...

Les dernières heures de Léon Trotsky

L'Heure H

L'auteur du livre nous montre la boîte contenant les lettres de Jean Hansen

Nous sommes en 1908. C’est cette année-là que paraît, dans une première édition en volume, « Réflexions sur la violence », un ouvrage signé Georges Sorel. Celui qui, pendant la majeure partie de sa vie, fut un polytechnicien tranquille, décoré de la Légion d’honneur, écrit : « Le danger qui menace l'avenir du monde peut être écarté si le prolétariat s'attache, avec obstination, aux idées révolutionnaires, de manière à réaliser, autant que possible, la conception de Marx. Tout peut être sauvé si, par la violence, il parvient à reconsolider la division en classes et à rendre à la bourgeoisie quelque chose de son énergie. C'est là le grand but vers lequel doit être dirigée toute la pensée des hommes qui ne sont pas hypnotisés par les événements du jour, mais qui songent aux conditions du lendemain. La violence prolétarienne, exercée comme une manifestation pure et simple du sentiment de lutte de classe, apparaît ainsi comme une chose très belle et très héroïque ; elle est au service des intérêts primordiaux de la civilisation ; elle n'est peut-être pas la méthode la plus appropriée pour obtenir des avantages matériels immédiats, mais elle peut sauver le monde de la barbarie. » Théoricien de la violence révolutionnaire ? Partisan d’un syndicalisme radical ? Fidèle de Marx mais associé aux royalistes ? Communiste fervent ou précurseur du fascisme ? Récupéré ou irrécupérable ? Qui était Georges Sorel ? Invité : Arthur Pouliquen , docteur en science politique « Georges Sorel – Le mythe de la révolte » éditions du Cerf. Sujets traités Georges Sorel, Marx, Partisan , syndicalisme, Communiste, prolétariat, civilisation, Théoricien de la violence , révolutionnaire, royalistes

Georges Sorel : Irrécupérable théoricien de la violence ?

Un Jour dans l'Histoire

Episode 2 : Des Pistes prometteuses… Le Juge René Louppe, désigné pour enquêter sur l’assassinat du député Julien Lahaut, démarre son enquête sur les chapeaux de roue. Tous les indices, témoignages autres constatations qui lui parviennent sont examinés avec soin. Dans les premiers temps, le juge et la Police Judiciaire dirigent leurs investigations vers les milieux Léopoldistes. Julien Lahaut, Président du Parti Communiste, n’a-t-il pas endossé la responsabilité du cri « Vive la République » qui a retenti au Parlement lors de la prestation de serment du Prince Baudouin ? Pour les enquêteurs, une vengeance en réaction à ce coup d’éclat n’est pas à exclure… « L’Affaire Julien Lahaut : histoire d’un crime politique ». Une série de la collection « Sombre Belgique », réalisée par Eric Loze et Antoine Duwaerts, à réécouter sur Auvio Sujets traités : Julien Lahaut, René Louppe, assassinat, indices, pistes, enquête, communiste, Parlement

L’Affaire Julien Lahaut : histoire d’un crime politique 2/6

Nous sommes le dimanche 24 mai 1936. La Belgique vote. Ce sont des élections anticipées dont les résultats vont provoquer un véritable séisme. Jusque-là, depuis l'instauration du suffrage universel masculin en 1919, les trois partis traditionnels recueillaient 90 % des voix. Mais cette fois, près d'un électeur sur quatre s’est tourné vers sur une formation non traditionnelle. Alors qu'il se présente pour la première fois, Rex, le parti d’extrême droite de Léon Degrelle, remporte 21 sièges à la Chambre. Le VNV (Vlaams Nationaal Verbond, ou Ligue nationale flamande), en obtient 16. À gauche, le Parti communiste multiplie par trois le nombre de ses députés. Parmi ceux-ci, une femme. Elle se nomme Alice Adère, épouse Degeer, élue à Liège, alors même que les femmes n’ont pas le droit de voter. L’année suivante, la députée communiste dépose d’ailleurs une proposition de loi pour l’acquisition de ce droit. Elle prend bien soin de prévenir ses camarades : « On ne nous le donnera pas si nous ne le prenons pas en nous battant ». Et la lutte, en effet, sera longue encore. Alors qui était Alice Adère, pionnière et résistante, dont le souvenir a si peu marqué la mémoire collective ? Retours sur le parcours d’une ouvrière obstinée … Invité : Adrian Thomas, historien attaché à l'Association culturelle Joseph Jacquemotte, auteur de "Robert Dussart, une histoire ouvrière des ACEC de Charleroi" (sorti en 2021 chez Aden). (Joseph Jacquemotte : syndicaliste, membre fondateur et dirigeant du Parti communiste de Belgique, fondateur et directeur des journaux L'Exploité, le Drapeau rouge et La Voix du Peuple). Sujet traités : Alice Adere-Degeer, Léon Degrelle, Rex, Liège, sufrage, communiste, vote, femme, lutte, pionnière, résistante, ouvrière

Alice Adere-Degeer , pionnière du droit de vote des femmes en Belgique

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communiste

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