Edgar, revient pour nous sur le grand débat du week-end: pendant ce nouveau confinement, fallait-il laisser les librairies ouvertes ou fermées?

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Edgar Scoz - Fallait-il laisser les librairies ouvertes?

Sofie Merckx, députée fédérale PTB, et Yves Coppieters, épidémiologiste et professeur de la Santé publique, estiment en revanche qu’imposer une vaccination obligatoire pour tous, ou pour une partie de la population sera davantage néfaste qu’efficace. "Il faut distinguer la promotion de la vaccination, qui est très importante, de la vaccination qui, à mon avis, n’est pas un bon sujet de débat actuellement", déclare Yves Coppieters. "J’ai peur qu’ajouter un risque d’obligation vaccinale n’augmente le clivage dans la population et n'amène un peu de radicalisation par rapport aux autres mesures qu’il faut respecter, à savoir les gestes barrières et le port du masque. C’est avant tout un discours politique plutôt que scientifique puisque très peu de scientifiques dans le monde ont mis en avant qu’il fallait absolument mettre en œuvre une vaccination obligatoire pour les 18 ans et plus. Nous avons besoin de l’adhésion de tous sur les gestes que nous devons appliquer."

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Pour Yves Coppieters, il ne faut pas imposer la vaccination à la population

Sofie Merckx, députée fédérale PTB, et Yves Coppieters, épidémiologiste et professeur de la Santé publique, estiment qu’imposer une vaccination obligatoire pour tous, ou pour une partie de la population sera davantage néfaste qu’efficace.

Sofie Merckx : "il ne faut pas privilégier la vaccination pour tous"

Nous sommes à Paris, en plein milieu d’une cour immense, pavée et rendue humide par la brume matinale : la cour de l’École militaire. Elle se trouve tout près des Invalides. Face à la place Joffre se dresse l’immense façade de l’institution fondée par le roi Louis XV. Ce matin, les élèves sont debout, prêts, comme à la parade, à une heure toute particulière. Le jour s’est levé dans une obscurité quasi-totale, un brouillard épais omniprésent cache totalement la vue des milliers de badauds qui, derrière les grilles, attendent. Aujourd’hui est le point final d’un procès qui vient de défrayer la chronique. Tout le pays s’est déchiré. Autour d’un homme : le capitaine Alfred Dreyfus. Accusé d’être un espion à la solde de l’Allemagne, l’officier de l’armée française a été condamné au bagne à perpétuité. En Guyane. Autant vous dire qu’entre cela et la peine de mort, la frontière est fine. Toutes les preuves semblent accuser cet homme à la carrière pourtant sans tâche jusqu’ici. Malgré le verdict, malgré les éléments à charge présentés à la Cour, lui continue de hurler son innocence. C’est pourtant la cérémonie de toutes les humiliations qui se prépare. Ce matin, il va être dégradé. L’officier à la fine moustache, encadré par des hommes qui le jugent d’un regard noir, a les larmes aux yeux. Il n’a rien fait. Et il doit absolument trouver le moyen de prouver son innocence. Il en est loin. Nous sommes le 5 janvier 1895. Un samedi. Il est 8 heures et c’est l’heure H de mon histoire.

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L'Heure H
Capitaine abandonné : L'affaire Dreyfus

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