En 2015, dans un manoir secret des Ardennes, un magnat mégalo a réussi à cloner les plus grands génies de l'histoire. Petit problème, ils sont tous ratés et le magnat complètement fauché. Il engage alors Luc, conseiller d’orientation improvisé, pour enfin en tirer quelque chose. Pas si simple, Einstein relativise tout, tout le temps, Mozart kiffe la musique d’ascenseur, Claude François déteste Thomas Edison, Magritte est nul en dessin et Marilyn Monroe est la thérapeute du groupe… Imaginez le bordel !

Pilote

Genius

Françaises, français, belges, belges, barbares, barbares,
Je suis belge et aucun 22 mars ne m’empêchera de l’être.
Je suis de ce pays où d’irréductibles Gaulois résistent encore et toujours à
l’envahisseur. Un pays si petit que le nord et le sud sont au même endroit.
Mon pays n’a pas de superficie, c’est un état d’esprit.
Et son symbole est un gamin qui pisse.
Un « manneken » qui aurait sauvé Bruxelles en urinant sur la mèche d’une bombe.
Tous ceux qui l’ont vu de leurs yeux vous le diront : « il est encore plus petit que ce
qu’on imagine »… et sa grandeur est là.
La Belgique c’est le monde entier en miniature. Le Gimini Cricket d’un Pinocchio
mondialisé. Il en faut peu pour lui faire mal. Mais on se souvient de son cri.
La Belgique meurtrie du 22 mars, c’est un enfant qui pleure. Et le monde entier
pleure avec lui. Mais Manneken en a vu d’autres : il a pissé sur les nazis, chanté et
déchanté l’Europe, il survit même sans gouvernements, il est wallon, il est flamand.
Il chante Arno, Johnny et Marvin Gaye. Dans les yeux de sa mère, il y a toujours une
lumière : celle de Magritte, Spilliaert, Jan Fabre, des Frères Dardenne, de Felix Van
Groeningen ou de Jaco Van Dormael. Que les dieux fassent bien gaffe, en Belgique
le ciel est bas, à hauteur d’homme. Il n’est pas bleu. Mais son gris est électrique.
Dans le cinéma français, on dit qu’un film sans acteur belge, ça porte malheur.
Il paraît qu’on trimbale une « simplicité », une fragilité assumée, dont les frenchies
raffolent. Mais c’est celle de tout le pays !
Mon pays ne fait pas semblant d’être grand, il n’a pas besoin d’être grand : il est
beau … d’une beauté fragile qui lui sauve la vie.
Le Belge sait qu’il n’est rien, c’est sa longueur d’avance aux championnats du monde
: il fait l’économie de l’arrogance.
Alors quand frappe l’absurdité morbide, le petit pays fait front, comme un géant de
cristal, digne et humble, il laisse place au silence. Et puis sa petite vie reprend.
Nous sommes forts parce que nous savons que nous sommes faibles.
On ne fait pas la guerre, on est au-dessus de ça. Comme le monde entier.
Barbares, nous pissons sur vos bombes, comme d’autres crachent sur vos tombes.
Nous acceptons avec courage, avec douleur, notre funeste sort, pas sans en
condamner l’auteur, mais pour rebondir et ne pas vous laisser croire que ce sort
reste entre vos mains sales. Nous pardonnons pour surmonter l’impardonnable.
Parce que la haine crée un chaos que le pardon doit dissoudre.
Les rancoeurs qui créent vos guerres se nourrissent du passé.
Mais présent veut dire «cadeau» et c’est en lui que poussent les racines du futur.
Alors il faut «pardonner», non pas pour excuser la barbarie, mais pour libérer la
victime. Pour avancer encore.
Il est là notre « art de la guerre » : brandir l’étendard de nos fragilités pour sortir
vainqueur d’un combat d’arrière-garde.
Parce que l’état islamique n’est ni état ni islamique, et retournera tout seul dans les
tiroirs maudits de l’histoire pendant que nous en écrirons la suite.
A la lumière de nos larmes.
La haine a besoin de force. La justice n’a besoin que d’elle-même.
La bête immonde et le noble loup blanc sont des jumeaux qui vivent à l’intérieur de
nous tous. Celui qui gagne à la fin, dit le chef Cherokee (d’origine belge), c’est celui
que tu nourris le plus.
En attendant la paix, il faut croire encore à l’alchimie des faibles qui transforme la
merde en or. J’ai la conviction qu’en Belgique comme dans le monde entier, la parole
des justes s’échangera toujours plus vite que les ceintures d’explosifs.
Comme le juif, le Belge, sera toujours ultra minoritaire, David face aux Goliaths... Mais
ses paroles, ses cris, ses larmes, quand elles sont justes, finissent par être entendus.
En marchant sur la plage, nos enfants citeront Jacques Brel et Woody Allen pas
Donald Trump ni al-Baghbadi. À Knokke le Zoute, la mer est grise comme une
crevette, mais aussi grande que l’horizon. Tout le monde a été cet enfant qui regarde
la mer. Tu peux tuer un enfant, mais tu n’effaceras pas l’horizon.
Aujourd’hui mon pays est debout. Et quand la Belgique se relève, c’est le monde
entier qui ré-apprend à marcher. Parce que la solidité d’une chaîne est celle de son
maillon le plus faible.
Ennemi de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, ce que tu as lu de moi n’est pas le
pardon d’un lâche mais la volonté d’un peuple fier.
Don’t play with me, cause you play with fire (les Rolling Stones, encore un groupe
belge !) 2000 ans après César et un an après le 22 mars : « de tous les peuples de la
Gaule, les Belges sont les plus braves. »
Manneken de tous pays, unissez-vous.

22 mars ensemble

Charlie Dupont - Manneken Peace

C'est Presque Sérieux: Michael Albas - Portrait de Tania Garbarski et Charlie Dupont

Michael Albas - Portrait de Tania Garbarski et Charlie Dupont

«Et Bardaf, c’est l’embardée !». Ça vous rappelle quelque chose ? 
C’est l’une des nombreuses répliques cultes de la série «Faux Contact». Un VRAI pastiche de l’émission de sécurité routière «Contacts», diffusé de 1997 à 2000. Faux Contact a disparu des écrans en même temps que son fer de lance, Manu Thoreau. 20 Ans après, Myriam Marchand revient sur cette aventure belgo-belge, avec l’acteur et co-créateur de la série Charlie Dupont.

C'est du belge

Faux contact, et bardaf c’est l’embardée

Hep Taxi accueille son Charlie. Charlie Dupont, l'acteur, le scénariste, le réalisateur et le producteur belge qui a fait de l'humour sa marque de fabrique. L'occasion de faire plus ample connaissance avec celui qui fut le maître de cérémonie de la cinquième édition des Magrittes du cinéma. Né le 23 mai 1971 à Tournai, Charlie Dupont passe son enfance à Ellezelles. Son père dirige une entreprise artisanale de fils fantaisie. « Le double sens de l'orthographe du mot « fils » fait de moi le digne « fils fantaisiste » de mon père » souligne Charlie. Et malgré sa fibre comique, il entreprend des études de droit. Son diplôme d'avocat en poche, il s'inscrit à la Kleine Academie, puis intègre une troupe de théâtre amateur « Les improvistes » où il fait la connaissance entre autres d'Emmanuel Thoreau avec lequel il écrit de 1996 à 2000, les mémorables capsules télévisées « Faux-Contact ». En 2001, Charlie se marie avec la comédienne Tania Gabarski et interprète son premier rôle au cinéma dans le film « Mauvais Genre » de Francis Giroud. Il tourne ensuite dans « Le Tango des Rashevski » de Sam Gabarski, dans « Bunker Paradise » de Stefan Liberski tout en se retrouvant aux génériques de diverses séries télévisées dont Septième Ciel, Melting Pot Café, Seconde Chance, Vidocq, BXL/USA, Fais pas ci, fais pas ça et surtout Hard où il incarne Corrado, un acteur de film porno pour la troisième saison consécutive. Si sa filmographie s'étoffe notamment avec « Tellement proche » du duo Eric Toledano- Olivier Nakache, « Quartier lointain » de Sam Gabarski, « Largo Winch 2 » de Jérôme Salle, « Let My People Go » de Mikael Buch, il grimpe aussi sur les planches en 2014 pour jouer avec sa femme Tania Gabarski, « Promenade de santé » de Nicolas Bedos et « Tuyauterie » une pièce de Philippe Blasband. Le couple est également à l'affiche de la comédie de Philippe Dajoux « Deux au carré » dont la sortie est prévue pour cette année. Récemment, Charlie Dupont s'est chargé de la réalisation des versions françaises de plusieurs contes d'Andersen pour des livres audio. Il a aussi créé « Qui est là ? », une application ludique pour Iphone et IPad qui combine humour et musique. Lui qui avait déjà réalisé son premier court-métrage «Pierre-Papier-Ciseaux » en 2008, caresse le rêve de s'essayer au long avec un roadmovie à moto forcement drolatique. Mais en attendant, Charlie Dupont n'a pas fini de nous faire sourire avec ses jeux de mots.

Charlie Dupont

Hep Taxi !

Tania Garbarski et Charlie Dupont, c’est un couple détonnant à la ville mais aussi sur scène. Et les deux comédiens belges cartonnent en ce moment à Paris avec la pièce de théâtre de Goldoni ‘Les amours de Zelinda et Lindoro’. 
Un spectacle plein de dérision et très drôle, complètement à leur image ! Frédéric Deborsu s’est donc mis dans le sillage de Tania et Charlie dans la capitale française. Et comme nos amoureux comédiens adorent la ville lumière, ils vont également nous emmener dans les lieux parisiens qu’ils adorent. Allez, on débarque à la gare de Paris Nord… (ca commence là)

Extrait C'est du belge du 22.10.21

Le Paris de Tania Garbarski et Charlie Dupont

Marco est arrêté par la police. On le soupçonne d'être la tête d'un cartel de drogue. Robin appelle l'agent Verhaegen à l'aide. 

S02E09 - La vie d'artiste

Messieurs Pipi

Comédie dramatique adaptée du roman éponyme d’Olivier Bourdeaut, En attendant Bojangles retrace le destin tragique d’un couple - et d’une famille - hors du commun. La pièce de Victoire Berger-Perrin ouvre une fenêtre sur le bonheur. Dans un éclat de rire, le public voyage de la folle douceur d’une rencontre amoureuse aux vertiges de la démence. Représentations jusqu’au 9 septembre au Théâtre le Public à Bruxelles. 

Imaginez un couple qui ne vit que pour goûter au bonheur de chaque instant. Ils se sont rencontrés dans une réunion mondaine au milieu d’une faune pompeuse, se sont imaginés des vies improbables avant d’échanger leurs vœux dans une chapelle déserte.
 
Dans cette famille rocambolesque, le bonheur semble inaltérable. Imaginez un foyer où le courrier n’est jamais ouvert et où l’esprit de fête règne en maître. Pour fuir la morosité du quotidien, elle lui impose un nouveau prénom tous les deux jours, un château en Espagne et un oiseau rare qui fera office de dame de compagnie (Mademoiselle Superfétatoire). Lui, fou d’amour, s’exécute. Il refuse de quitter la maison et pose sur le papier le récit de leurs mille et une vies. Sur scène comme à l’écran, leur fils complète le trio familial et fait office de narrateur. Il raconte avec l’innocence d’un enfant la folle rencontre de ses parents, l’univers dans lequel il évolue et le drame qui est en jeu.

Paru en 2016, le roman d’Olivier Bourdeaut a rapidement connu un succès d’édition, avant d’être adapté en bandes dessinées, au théâtre et plus récemment au cinéma dans un film Régis Roinsard avec à l’écran Romain Duris et Virginie Efira.  

Comédie dramatique

La bascule est rapide. Pas à pas, la jeune maman perd pied. Après l’incendie de l’appartement, les médecins emploient les mots : troubles psychiques, schizophrénie, bipolarité mais le père et le fils restent sourds au diagnostic et défendent les derniers instants de bonheur qu’il leur reste à partager. 

Chronique familiale poignante, En attendant Bojangles porte au plateau des personnages qui évoluent sur le fil ténu qui sépare les sages et les fous, ouvrant une fenêtre sur le monde de la démence. Au Théâtre le Public, l’acteur belge Charlie Dupont entre dans le rôle du père, personnage fou d’amour et de désespoir. 

Charlie Dupont au micro de François Caudron

Les chroniques de la Matinale

Entretien avec Charlie Dupont autour du spectacle En attendant Bojangles

«Et Bardaf, c’est l’embardée !». Ça vous rappelle quelque chose ?
C’est l’une des nombreuses répliques cultes de la série «Faux Contact». Un VRAI pastiche de l’émission de sécurité routière «Contacts», diffusé de 1997 à 2000. Faux Contact a disparu des écrans en même temps que son fer de lance, Manu Thoreau. Myriam Marchand revient sur cette aventure belgo-belge, avec l’acteur et co-créateur de la série Charlie Dupont.

Extrait C'est du Belge du 24.11.23

Le jour où… Faux contact, et bardaf c’est l’embardée !

Dans «Comme à la maison», Gui Home invite ses colocataires à réaliser leur sketch avec une contrainte. Pour ce nouveau numéro, c’est au tour de Charlie Dupont.

Comme à la maison

Le Blind Test de Charlie Dupont

Un loft, des invités surprises et des découvertes culturelles : bienvenue dans "Incognito" ! Les comédiens Tania Garbarski et Charlie Dupont, couple aussi complice à la scène qu’à la ville, accueillent des invités dont ils ne connaissent pas l’identité à l’avance. Tous les vendredis, anecdotes, coups de cœur et découvertes animeront ces soirées riches en émotions et complicité à découvrir sur la Trois et Auvio.

Incognito

"Incognito" : Tania Garbarski et Charlie Dupont vous proposent un nouveau rendez-vous culturel

Thomas Dutronc et Lubiana franchissent les portes du loft d'Incognito pour le premier épisode de la saison. Un loft, des invités surprises et des découvertes culturelles : bienvenue dans "Incognito" ! Les comédiens Tania Garbarski et Charlie Dupont, couple aussi complice à la scène qu'à la ville, accueillent des invités dont ils ne connaissent pas l'identité à l'avance. Anecdotes, coups de cœur et découvertes animent ces soirées chaleureuses et riches en émotions.Chaque semaine, Tania et Charlie doivent deviner qui franchit la porte du loft. Les invités, qu'ils soient artistes, musiciens, comédiens ou encore écrivains, apportent avec eux leurs passions et leurs œuvres pour une soirée pleine d'échanges et de découvertes. C'est l'occasion pour nos hôtes et le public de découvrir des coups de cœur, d'échanger des anecdotes, et de partager des moments privilégiés.Dans cet épisode, accompagné de son guitariste, Thomas Dutronc joue un extrait d'une chanson de son nouvel album "Katmandou"; tandis que Lubiana interprète "Farafina Mousso", un titre qu'elle a enregistré en duo avec Gaël Faye.Parmi les actualités culturelles : l'expo photo de Stephan Vanfleteren au Hangar ou encore le coup de cœur de la semaine proposé par un animateur RTBF. Ce vendredi 18 octobre, Cathy Immelen nous parle de l'expo "Bouddha, l'expérience du sensible" à Mariemont.L'émission s'achève comme elle a commencé : en chanson, avec une reprise de Joe Dassin, "Et si tu n'existais pas", interprétée par Thomas Dutronc et Lubiana, un duo improvisé spécialement pour ce premier numéro d'Incognito1.

Thomas Dutronc

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charlie dupont

Genius
Pilote

Charlie Dupont - Manneken Peace
22 mars ensemble

C'est Presque Sérieux: Michael Albas - Portrait de Tania Garbarski et Charlie Dupont
Michael Albas - Portrait de Tania Garbarski et Charlie Dupont

Faux contact, et bardaf c’est l’embardée
C'est du belge

Hep Taxi !
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Le Paris de Tania Garbarski et Charlie Dupont
Extrait C'est du belge du 22.10.21

Messieurs Pipi
S02E09 - La vie d'artiste

Entretien avec Charlie Dupont autour du spectacle En attendant Bojangles
Les chroniques de la Matinale

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"Incognito" : Tania Garbarski et Charlie Dupont vous proposent un nouveau rendez-vous culturel
Incognito

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Thomas Dutronc

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Le Paris de Tania Garbarski et Charlie DupontExtrait C'est du belge du 22.10.21

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