bete

C'est signé Timothée Demeillers et publié chez Asphalte Éditions !

Erwan est ouvrier dans un abattoir près d'Angers. Il travaille aux frigos de ressuage, dans un froid mordant, au rythme des carcasses qui s'entrechoquent sur les rails. Une vie à la chaîne parmi tant d'autres, vouées à alimenter la grande distribution en barquettes et brochettes. Répétition des tâches, des gestes et des discussions, cadence qui ne cesse d'accélérer... Pour échapper à son quotidien, Erwan songe à sa jeunesse, passée dans un lotissement en périphérie de la ville, à son histoire d'amour avec Laëtitia, saisonnière à l'abattoir, mais aussi à ses angoisses, ravivées par ses souvenirs. Et qui le conduiront à commettre l'irréparable.

Entrez sans frapper

"Jusqu'à la bête", le coup de coeur de Michel Dufranne !

Ça pique, ça fait des nids dans les toits, ça s'invite à table quand on mange dehors. Et on se demande souvent à quoi ça sert. Les guêpes sont de retour en masse au sud du pays. Un insecte pas vraiment populaire dont on veut se débarrasser le plus vite possible quand on constate qu'il s'installe sous les gouttières. Et pour exterminer la bestiole, on fait souvent appel aux pompiers. Mais ils sont débordés en ce moment. Il existe heureusement une alternative : les sociétés privées. C'est moins cher, c'est plus rapide, et c'est tout aussi efficace.

JT 13h

Nids de guêpes : explosion des interventions

L’invité du jour : Franz-Olivier GIESBERT pour RIEN QU’UNE BÊTE, éd. Albin Michel, 2021

Pour faire peu, faire trembler, faire rire mais aussi réfléchir…

Charles Aubignan a 72 ans. Il est ingénieur agronome et vigneron… Il est aussi romancier. Charles Aubignan est aussi quelque peu désabusé et dépressif… Alors qu’à Paris, cet ardent défenseur de la cause animale participe à une manifestation contre les abattoirs, il fait la rencontre de Laura et Patrick. Laura est éleveuse… et Charles est véritablement subjugué. Il va accepter un pari fou, une opération de communication : vivre la vie d’un cochon, de son engraissage à son abattage ! Suspense, conte satirique et plaidoyer rageur, Rien qu’une bête est un roman saisissant qui pourrait changer définitivement votre regard sur les animaux… et les hommes.

Sous couverture avec Franz-Olivier Giesbert

Franz-Olivier Giesbert "Rien qu'une bête"

Nous sommes à Liège le 19 juillet 1666. C’est ce jour-là qu’une ordonnance, approuvant un règlement du conseil de la cité, du 17 mai (de la même année), renouvelant et amplifiant les mandements antérieurs touchant les incendies et la peste, stipule que « toutes bestes vagabondes se pourront impunément tuer sur les rues ». La ville d’Anvers édicte des mesures similaires : « Afin de supprimer les mauvaises odeurs et les saletés provenant en partie de la multitude des chiens qui ont souvent occasionné des maladies pestilentielles et contagieuses […] le Bourgmestre, les Échevins, et le Conseil de la Ville, ont désigné trois personnes qui sont autorisées à abattre les chiens rencontrés dans la rue […]. » un siècle plus tard, en 1797, dans son « Essai sur la propreté de Paris ; par un citoyen français », Pierre Chauvet, se préoccupe lui aussi de la sécurité de ses semblables face aux animaux : « On devrait penser aux dangers qui peuvent résulter de l’abus de nourrir des cochons dans une grande ville ; chacun devrait savoir que ces animaux sont très voraces, et qu’ils n’ont que trop souvent mordu des personnes, emporté la main des enfants ; il y en eut un qui mordit, il y a peu d’année, le nez d’une femme qui dormait sur le boulevard […] Le jurisconsulte liégeois Dominique-François de Sohet, né en 1728, écrira quant à lui : « Si des animaux privés ont causés du dommage à autrui en ruant, mordant ou autrement par lascivité, épouvante de soi-même, ou férocité, qui est contre la nature de tels animaux privés, sans avoir été excité par personnes ni par d’autres bêtes, ni par surchargement, ni par le mauvais état du lieu : le maître de tels animaux est tenu de payer le dommage, ou d’abandonner la bête qui l’a fait. » Quelles ont été les interactions entre humains et animaux dans la ville aux XVIIe et XVIIIe siècles ? De quelle manière les uns et les autres ont-ils cohabité ? Les uns n’ont-ils été que des dominants alors que les autres étaient voués à subir un triste sort ? A l’heure où le débat fait rage sur la place de l’humain dans la nature et sur son rapport à l’animal, nos ancêtres de l’Ancien Régime peuvent-ils nous éclairer ? Allons y faire un tour … Invité: William Riguelle, doctorant/assistant en histoire à l’UCLouvain. Sujets traités : Liège, Pierre Chauvet, animaux,voraces, Dominique-François de Sohet, bête, humain, animal, Ancien Régime, traitement

Des humains et des animaux dans les villes des XVII et XVIII siècles

Un Jour dans l'Histoire

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"Jusqu'à la bête", le coup de coeur de Michel Dufranne !
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Nids de guêpes : explosion des interventions
JT 13h

Franz-Olivier Giesbert "Rien qu'une bête"
Sous couverture avec Franz-Olivier Giesbert

Un Jour dans l'Histoire
Des humains et des animaux dans les villes des XVII et XVIII siècles

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Nids de guêpes : explosion des interventionsJT 13h

Franz-Olivier Giesbert "Rien qu'une bête"Sous couverture avec Franz-Olivier Giesbert

Un Jour dans l'HistoireDes humains et des animaux dans les villes des XVII et XVIII siècles

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Nids de guêpes : explosion des interventions
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Franz-Olivier Giesbert "Rien qu'une bête"
Sous couverture avec Franz-Olivier Giesbert

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