Flowertime à la Grand-Place

Ces sujets sont au centre des recherches de nos invités de ce samedi : Natalie Rigaux de l'Université de Namur, François Ost de l'Université Saint Louis et Benoit Laurent du Conservatoire de Bruxelles.

Hautbois baroque, aidants proches, droit et littérature

Les Éclaireurs

Nous sommes le 12 août 1838. Alexandre Dumas est en visite à Anvers. C’est là qu’il prend la pleine mesure de l’œuvre de Rubens et se découvre une proximité de tempérament avec le génie du baroque. Deux ans plus tard, exilé à Florence, l’écrivain se voit confier la rédaction des portraits de peintres pour la Galerie des Offices. Il se met donc à écrire, entre autre,  sur le flamand et s’intéresse aux tableaux que celui-ci a réalisé d’après les commandes de Marie de Médicis, reine de France et de Navarre, épouse d’Henri IV. Chemin faisant, il s’intéresse à Louis XIII, fils d’Henri IV et de Marie de Médicis et mais aussi au Duc de Buckingham, un  proche de Rubens… Et l’on peut lire, ainsi, en genèse, quelques éléments fondamentaux qui donneront, quelques années plus tard, l’un des monuments de la littérature mondiale : « Les trois mousquetaires ». Ce que Dumas doit à Rubens, c’est la leçon du jour …

CE QUE ALEXANDRE DUMAS DOIT À RUBENS

1000 Jours dans l’Histoire

Nous sommes le 9 septembre 1569 à Bruxelles. C’est ce jour-là que disparait celui qui, avec Jan van Eyck, Jérôme Bosch et Pierre Paul Rubens, est considéré comme l'une des quatre grandes figures de l'École flamande de la peinture, et l'une des principales de l'École d'Anvers. Pieter Breughel est enseveli dans l'église Notre-Dame de la Chapelle. Beaucoup d’idées reçues se sont transmises, à travers les siècles, concernant l’artiste dont seulement une cinquantaine de tableaux ont été répertoriés aujourd'hui comme étant de sa main, et dont le tiers se trouve à Vienne. Un grand nombre d'œuvres ont été perdues, et certaines des toiles qu’on lui attribuait autrefois se sont avérées être des copies plus tardives réalisées par ses fils. Pourquoi a-t-on fait de Breughel un peintre paysan alors qu’il fréquentait les élites et pourquoi a-t-on accordé si peu de place à la dernière partie de sa vie passée à Bruxelles ?

PIETER BREUGHEL DIT L'ANCIEN

Nous sommes le 16 décembre 1675,  dans la Vieille Église de Delft. C’est là qu’un peintre de quarante-trois ans est enseveli. Il laisse derrière lui onze enfants dans une situation matérielle catastrophique. Au mois d’avril suivant, son épouse, Catharina,  adresse des pétitions aux Hautes Cours de Hollande et de Zélande pour obtenir des lettres de cession à ses créanciers, elle invoque les conditions désastreuses causées par la guerre et par la disparition de son mari. Elle obtient gain de cause et le 15 mars 1677, on organise une vente des tableaux de la succession. Vingt-et-une œuvres sont dispersées. Plus tard encore, après la mort de Catharina, les dernières toiles sont vendues aux collectionneurs de Delft qui les enferment dans leurs cabinets. Pendant plus de deux siècles le nom du peintre est oublié. Le nom de Johannes Vermeer.

JOHANNES VERMEER, LE SPHINX DE DELFT

Né au tout début du 17e siècle, entre la Renaissance et l’art baroque dans l’Orfeo de Monteverdi, le Bel Canto plonge ses racines dans la tragédie antique. Jean-Marc ONKELINX, musicologue-conférencier, professeur d’histoire de la  musique, nous propose nous invite à redécouvrir l’histoire du « beau chant », de Mozart à Puccini, de Rossini à Verdi pour comprendre l’impact qu’il a eu sur l’opéra et la manière dont aujourd’hui encore nous écoutons la musique classique.

LE BEL CANTO, DE MONTEVERDI À VERDI

Expo avec Nicolas Herman : pendant le festival culturel de la ville `Antwerpen Barok 2018. Rubens inspireert', l'artiste Luc Tuymans oppose l'esprit des maîtres du baroque à la vision de grands artistes contemporains.

L'exposition Sanguine/Bloedrood est conçue par l'artiste pour le M HKA (le Musée d'Art Contemporain d'Anvers) et pour la Fondazione Prada et est à voir jusqu'au 16/09.

Entrez sans frapper

L'exposition Sanguine/Bloedrood de Luc Tuymans

Michel Keustermans se plonge dans l’actualité des musiques anciennes et baroques.

Les symphonies d'Hébert Leemans (1741-1771)

La Touche baroque

Chacun des deux musiciens est à un moment différent de son parcours... Avec des traits d'union : le clavecin, l'orgue, la direction d'ensemble et la musicologie autour de la musique baroque et la musique ancienne dans son ensemble... 
Beniamino est aussi traversiste. Il a été consacré Jeune Musicien de l'Année 2020 par la Presse Musicale Belge et Twenties en 2021 pour Klara
Ses différents diplômes :  traverso et clavecin, il les a obtenus quasi simultanément et très brillamment, dans les deux Conservatoires de BXL,  Puis ce seront Louvain et La Haye  où il réussit toujours aussi bien, sa formation de musicologue et sa formation comme chef au clavecin... 
Son ensemble, Musica Gloria, il l'a déjà conçu dès ses 12 ans.... 
Aujourd'hui, il le dirige avec sa compagne hautboiste Nele Vertommen. 
Musica Gloria , dernièrement Révélation baroque des Bozar Next Generation, s'est produit  chez Amuz Anvers, Concertgebouw Brugge et lors des Festivals de Wallonie. Ils préparent la sortie de leur 3è album... 
Beniamino Paganini a désiré rencontrer Sébastien Daucé, parce qu'il a assisté, très jeune, à beaucoup de ses concerts à Brugge 
Le chef d'ensemble, passionné de découvertes musicologiques à nous transmettre,  a très gentiment accepté de venir partager ses expériences de musiciens et de chef d'ensemble. Une belle transmission croisée. 

Ce 9 février, Musica Gloria sort, chez Etcetera, un disque « Encounters in Rome », la rencontre entre Corelli et Händel autour de 1706-1707. https://beniaminopaganini.com/en/about-musica-gloria/
Ce 11 février, ils donneront le concert de lancement, à 20h00 à l'Eglise st Vincent de Knokke-Heist

Une « Transmission » aux couleurs baroques... Beniamino Paganini (traversiste, claveciniste et co-directeur de Musica Gloria) invite Sébastien Daucé (organiste, claveciniste, chef de l'ensemble Correspondances)

Transmission

The Movement Theory : chorégraphie première demi-finale

The Dancer

Tout à coup tout devient silencieux. Un homme est assis, seul, dans une pièce aux murs blancs immaculés. Il entend le silence, l’écoute même et dans sa tête pourtant, c’est un tourbillon. Un torrent de sentiments, les idées se bousculent. Comment y mettre de l’ordre ? Calmer sa respiration. Elle s'interrompt par moment. Redémarre. Il pose son souffle, respire en cadence. Trouver le calme, se poser, penser. Ou peut-être ne pas penser. Face à lui, dans cette pièce aux murs nus, il y a deux portes. Ses yeux s’égarent sur les quelques centimètres de peinture écaillée par les années.. Mais son esprit ne trouve pas de répit. Il ne dispose que de quelques minutes. Et le temps s’égraine… De ces deux portes, l’une peut le ramener vers le bureau où il se trouvait il y a encore quelques minutes. L’autre, le conduira directement sur le tarmac où un avion aux lettres AEROFLOT - brillantes sous ce soleil de juin 1961-, l’emportera pour Moscou...

Rudolf Noureev

L'Heure H

Alberta Sessa, coordinatrice de projet curatorial à Bozar, pour l'exposition "Le Baroque à Florence : La collection de la famille Haukohl", à voir jusqu'au 21 juillet à Bozar à Bruxelles. Bozar vous invite à retourner à Florence au XVIIe siècle, à l’apogée du baroque. Ville de la Renaissance italienne par excellence, cette dernière vit néanmoins nombre de ses églises et palais se parer d’ornements et abriter des œuvres de peintres et de sculpteurs maniéristes et baroques. Les artistes florentins ne se laissèrent pas emporter par la tendance dramatique et extravagante dominante, et développèrent un style plus poétique et équilibré. Dans l’ombre de la mondialement célèbre Renaissance, cette période resta injustement sous-exposée. Les plus de 40 œuvres que vous découvrirez seront d’ailleurs exposées pour la toute première fois en Belgique : de l’influent Jacopo da Empoli aux portraits poétiques et hauts en couleurs de Cesare Dandini, en passant par les relations intimes entre la poésie et la peinture de Francesco Furini.

Alberta Sessa pour l'exposition "Le Baroque à Florence : La collection de la famille Haukohl"

« One God, one Farinelli ! » A l’époque baroque, un nombre impressionnant de castrats chantaient dans les églises et sur les scènes d’opéra en Italie. Leur présence était renforcée par l'interdiction faite aux femmes d’y faire entendre leur voix, de crainte que leur chant n’incite au libertinage. De nombreux garçons ont été victimes de ces mutilations, au cours d’une page dramatique de l’histoire de la musique. Certains castrats, comme Farinelli ou Caffarelli, sont devenus de véritables légendes. Le public était subjugué par leurs voix célestes. On les comparait volontiers à des anges. Farinelli utilisait d’ailleurs, pour sa correspondance, un sceau représentant un ange nu aux ailes déployées. Le contre-ténor Dominique Corbiau nous raconte les frasques de chanteurs au caractère bien trempé, comme Caffarelli qui multipliait les bagarres et les conquêtes. Une nuit, il n’a pas hésité à se réfugier dans un puits pour échapper à la colère d’un mari trompé. Quant à la Gabrielli, personne ne pouvait la forcer à chanter si elle n’en avait pas envie ! Même le vice-roi de Sicile… Une séquence réalisée par Axelle Thiry Sujets traités: Farinelli,Gabrielli,Caffarelli, Italie, castrat, légende, chanteurs, opéra, baroque, Dominique Corbiau , contre-ténor, Sicile, Axelle Thiry

baroque

Flowertime à la Grand-Place

Les Éclaireurs
Hautbois baroque, aidants proches, droit et littérature

1000 Jours dans l’Histoire
CE QUE ALEXANDRE DUMAS DOIT À RUBENS

1000 Jours dans l’Histoire
PIETER BREUGHEL DIT L'ANCIEN

1000 Jours dans l’Histoire
JOHANNES VERMEER, LE SPHINX DE DELFT

1000 Jours dans l’Histoire
LE BEL CANTO, DE MONTEVERDI À VERDI

L'exposition Sanguine/Bloedrood de Luc Tuymans
Entrez sans frapper

La Touche baroque
Les symphonies d'Hébert Leemans (1741-1771)

Transmission
Une « Transmission » aux couleurs baroques... Beniamino Paganini (traversiste, claveciniste et co-directeur de Musica Gloria) invite Sébastien Daucé (organiste, claveciniste, chef de l'ensemble Correspondances)

The Movement Theory : chorégraphie première demi-finale
The Dancer

L'Heure H
Rudolf Noureev

Entrez sans frapper
Alberta Sessa pour l'exposition "Le Baroque à Florence : La collection de la famille Haukohl"

Un Jour dans l'Histoire
Scandale ! « One God, one Farinelli ! »

baroque

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L'exposition Sanguine/Bloedrood de Luc TuymansEntrez sans frapper

La Touche baroqueLes symphonies d'Hébert Leemans (1741-1771)

TransmissionUne « Transmission » aux couleurs baroques... Beniamino Paganini (traversiste, claveciniste et co-directeur de Musica Gloria) invite Sébastien Daucé (organiste, claveciniste, chef de l'ensemble Correspondances)

The Movement Theory : chorégraphie première demi-finaleThe Dancer

L'Heure HRudolf Noureev

Entrez sans frapperAlberta Sessa pour l'exposition "Le Baroque à Florence : La collection de la famille Haukohl"

Un Jour dans l'HistoireScandale ! « One God, one Farinelli ! »

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Entrez sans frapper

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Transmission
Une « Transmission » aux couleurs baroques... Beniamino Paganini (traversiste, claveciniste et co-directeur de Musica Gloria) invite Sébastien Daucé (organiste, claveciniste, chef de l'ensemble Correspondances)

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The Dancer

L'Heure H
Rudolf Noureev

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