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La Première

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Histoire

Un Jour dans l'Histoire

Venise , Art et renaissance ½

35 min

| Publié le 15/09/22

|Disponible jusqu'au 14/09/2023

Nous sommes en 1548. Dans son ouvrage « Dialogo della Pintura », le peintre et écrivain Paolo Pino défend la supériorité de la peinture vénitienne sur la peinture florentine. Il en veut pour preuve, notamment le travail d’un artiste qu’il nomme Giorgione, surnom qui signifie « Grand Georges ». On ignore le véritable patronyme du peintre mais ses contemporains l'appelaient Zorzi. Dans son célèbre recueil biographique « Les Vies des meilleurs peintres , sculpteurs et architectes », qui paraît au milieu du XVIe siècle, Giorgio Vasari nous en dit un peu plus. Il écrit : « Pendant que Florence acquérait tant de gloire par les travaux de Vinci, Venise de son côté s'illustrait par le talent de l'un de ses citoyens, qui laissait bien loin de lui les Bellini, si estimés de leurs compatriotes, et tous les artistes qui l'avaient précédé dans cette ville. Cet homme fut Giorgio, né à Castelfranco, dans l'état de Trévise, l'an 1478, sous le dogat de Giovan Mozzenico, frère du doge Piero. Giorgio fut plus tard surnommé Giorgione, à cause tout à la fois de sa haute stature et de son grand mérite. Élevé à Venise, il montra toujours, malgré son humble extraction, les manières les plus élégantes et les plus distinguées. Adonné aux aventures amoureuses, passionné pour la musique, ses chants et son luth le faisaient rechercher pour les concerts et les parties de plaisir de la noblesse vénitienne. » Mais, Giorgione, aussi célèbre soit-il dans cette Venise de la Renaissance, n’est pas le seul représentant de cette riche et féconde page de l’histoire de l’art. En quoi la République de Venise est-elle inoubliable en la matière ? Cela valait bien une émission en deux parties avec Anne Hustache… Invitée : Anne Hustache, historienne de l’art. #peinture