Un Jour dans l'Histoire

Une série en 5 épisodes réalisée par Axelle Thiry et Thierry Lequeux

Nous sommes en 1648, en Angleterre.
C'est là qu'apparaît la Société des Amis, dissidence du puritanisme anglican.
Ses membres seront appelés, plus tard, les Quakers », du verbe « to quake » qui signifie « trembler ».
Leur leader, George Fox est appelé ainsi par un juge devant il lequel il comparait, accusé de blasphème.
Fox , en effet,  conseille au juge de trembler devant le Seigneur.
Les Quakers prônent la simplicité, la sobriété jusque dans leur habillement et leur langage.
Ils veulent contrer la vanité, le conformisme et le gaspillage.
On les considère alors comme des gens étranges.
Les Quakers sont toujours très actifs aujourd'hui et, avec d'autres mouvements, ils préfigurent ceux qui appellent à une simplicité volontaire, un idéal de pauvreté, pour contrer le mythe d'une croissance forcément bienfaitrice.
Retraçons l'histoire de quelques-uns de ces mouvements.


Invité : Alain Adriaens, biochimiste, généticien, écologue scientifique, porte-parole du mouvement politique des objecteurs de croissance.
« Un millénaire de simplicité volontaire en Occident. » paru éd. Couleur Livres.

14 heures : Le Ravel du Boléro :  Ravel intime 5/5  
Comment est Maurice Ravel ? Comment est son regard ? Quelles sont ses habitudes ? Quel professeur est-il ? Quel ami ? Au cours de cet épisode, c'est un Ravel intime que nous découvrons. Nous le suivons chez lui, au cours de soirées amicales, et nous écoutons quelques confidences. 
Selon son élève Manuel Rosenthal, « Ravel est la bonté et la générosité même. Il irradie, il vous rend meilleur, il vous fait rêver, il vous fait aimer ».

Une série  en 5 épisodes réalisée par Axelle Thiry et Thierry Lequeux

13h20 : Une histoire de la simplicité volontaire ou l'idéal de pauvreté

Nous sommes le 3 novembre 1913.
Voici ce que rapporte le New York Times à propos de la révolution qui se déroule au Mexique depuis l'appel lancé, trois ans plus tôt par Francisco Madero.
Appel à une insurrection contre la réélection à la présidence du général Porfirio Díaz, qui gouverne le pays de manière dictatoriale depuis 1876.
Sous le titre « Women fight on both sides » (Les femmes combattent des deux côtés »), on peut lire :
« Il y a moins d'un mois, les troupes fédérales du général Maas ont occupé Piedras Negras, la capitale provisionnelle constitutionaliste.
Les soldaderas ont joué un rôle important dans la prise du lieu.
Un petit groupe d'entre elles ont planté leurs tentes sur une colline, deux jours avant l'arrivée des soldats.
Les troupes sont alors apparues, accompagnées d'environ cinq cents d'entre elles dont la plupart gardaient les convois que leur habilité de fourrageuses avait fournis.
Après l'occupation de la ville, ces mêmes femmes distribuèrent de la nourriture à l'ensemble de la troupe.
Les soldaderas sont aussi habiles avec un couteau de cuisine qu'avec un fusil ».
Alors qui sont ces femmes qui se sont engagées aux côtés des guérilleros lors de la longue et douloureuse révolution mexicaine : militantes, infirmières, espionnes, journalistes, enseignantes, ouvrières ou paysannes ?
Quel rapport ont-elles eu avec la lutte armée et avec les hommes auxquels, en principe, elles étaient assujetties ?
Quelles places ont-elles dans les livres d'histoire ?
Partons sur les traces des soldaderas ou des Adelitas du surnom de la célèbre Adela Velarde Pérez...
Invités : Rosario Acosta Nieva et Eric Taladoire, archéologues, auteur et autrice de « Adelitas, les combattantes dans la révolution mexicaine »  paru  édition du Cerf.


14 heures : Le Ravel  du  Boléro 4/5

Le Havre. Décembre 1927. Maurice Ravel embarque sur un transatlantique qui va le conduire à New York. Il fête la nouvelle année au beau milieu de l'océan. Il est à la veille d'une tournée de plusieurs mois aux Etats-Unis, qu'il va sillonner en tous sens. Il donne des concerts et c'est le succès ! Quand Ravel a une soirée libre, il fréquente les clubs de jazz de Harlem. Comme il apprécie l'atmosphère qui y règne. Et il se passionne pour la musique aux Etats-Unis. Il y a là tant de courants qui se rencontrent. C'est un tel kaléidoscope de genres dont il aime savourer les surprises. Ravel est particulièrement sensible au jazz.  Ce qui le surprend, c'est que les Américains eux-mêmes ne semblent pas se rendre compte de leurs propres trésors...
Une série réalisée par Axelle Thiry et Thierry Lequeux

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Le Ravel du Boléro 5/5

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