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La Première

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Histoire

Un Jour dans l'Histoire

Georges Sorel : Irrécupérable théoricien de la violence ?

37 min

| Publié le 10/05/23

Nous sommes en 1908. C’est cette année-là que paraît, dans une première édition en volume, « Réflexions sur la violence », un ouvrage signé Georges Sorel. Celui qui, pendant la majeure partie de sa vie, fut un polytechnicien tranquille, décoré de la Légion d’honneur, écrit : « Le danger qui menace l'avenir du monde peut être écarté si le prolétariat s'attache, avec obstination, aux idées révolutionnaires, de manière à réaliser, autant que possible, la conception de Marx. Tout peut être sauvé si, par la violence, il parvient à reconsolider la division en classes et à rendre à la bourgeoisie quelque chose de son énergie. C'est là le grand but vers lequel doit être dirigée toute la pensée des hommes qui ne sont pas hypnotisés par les événements du jour, mais qui songent aux conditions du lendemain. La violence prolétarienne, exercée comme une manifestation pure et simple du sentiment de lutte de classe, apparaît ainsi comme une chose très belle et très héroïque ; elle est au service des intérêts primordiaux de la civilisation ; elle n'est peut-être pas la méthode la plus appropriée pour obtenir des avantages matériels immédiats, mais elle peut sauver le monde de la barbarie. » Théoricien de la violence révolutionnaire ? Partisan d’un syndicalisme radical ? Fidèle de Marx mais associé aux royalistes ? Communiste fervent ou précurseur du fascisme ? Récupéré ou irrécupérable ? Qui était Georges Sorel ? Invité : Arthur Pouliquen , docteur en science politique « Georges Sorel – Le mythe de la révolte » éditions du Cerf. Sujets traités Georges Sorel, Marx, Partisan , syndicalisme, Communiste, prolétariat, civilisation, Théoricien de la violence , révolutionnaire, royalistes