La philo pour nous sauver ? Descartes, Spinoza, Aristote, Platon, Rousseau, Bergson, Nietzsche, Deleuze et les autres peuvent-ils encore nous aider à comprendre ce qui nous entoure et nous constitue ? La philosophie peut-elle panser nos plaies, nous aider à grandir, nous apprendre à mieux aimer, à moins souffrir ? La route est longue ! Esquissons un premier pas … Pascale Seys, docteur en philosophie, enseignante à l’UCLouvain, journaliste à la RTBF, à la barre des « P’tits shoot de philo » sur Musiq3. Autrice de « Refaire un petit coin du monde » ; éd.Racine        
                                                                                                                  
Sujets traités : Philosophie, Descartes, Spinoza, Aristote, Platon, Rousseau, Bergson, Nietzsche, Deleuze

Nous sommes 30 décembre 1893, à Bruxelles. Ce jour-là, le Conseil d’administration de l’ULB ajourne une invitation envoyée au géographe français Elisée Reclus de venir donner cours au sein de l’université. La grande majorité du Conseil, mené par son président, le bourgmestre de Bruxelles, Charles Buls, estime que le moment est mal choisi : on pourrait soupçonner la jeune institution de sympathies pour l’anarchie, Reclus en étant un partisan. On craint de possibles débordements durant les leçons. Cette décision va entraîner, quelques jours plus tard, la démission du recteur, Hector Denis, qui avait fait pression pour lancer l’invitation, elle provoque aussi une agitation dans les rangs des étudiants ainsi qu’une une réaction du monde politique libéral et des loges maçonniques. Cet événement, ajouté à la question de justice sociale, celle du suffrage universel et du rôle de l’Etat en cette fin du XIXe siècle, va favoriser l’éclosion d’une école de pensée, que l’on appellera l’Ecole de Bruxelles. Une approche philosophique et pragmatique cultivée sur le terreau de la montée en puissance des sciences expérimentales du vivant et par l’avènement de la sociologie et des sciences sociales. Le tout engendrant une crise spirituelle et idéologique opposant les tenants du libre-arbitre aux défenseurs du dogme religieux. Quelles sont les idées promues par l’Ecole de Bruxelles ? De quelle manière se sont-elles développées ? Quelles en sont les grands porteurs ? A-t-elle rayonné au-delà de nos frontières ? Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Le programme est vaste, il va falloir tenir en 30 minutes… Invité : Benoît Frydman, juriste et philosophe, professeur ordinaire à l’ULB, chercheur au Centre Chaïm Perelman de philosophie du droit. A co-dirigé, avec Frédéric Audren, Nathan Genicot et Gregory Lewkowicz, le double ouvrage « « La naissance de l’Ecole de Bruxelles » et « Le droit selon l’Ecole de Bruxelles » ; éd. de l’Université de Bruxelles.

L’école de Bruxelles : une pensée qui rayonne

Un Jour dans l'Histoire

Si l’on ouvre grands nos manuels d’histoire, on se rendra vite compte que le seizième siècle européen y tient une place de choix. Et pour cause : époque charnière de la Renaissance. Siècle de culture par excellence avec les grands princes italiens soutenant des artistes qui la porteront vers des sommets. C’est aussi une pensée renouvelée par les humanistes et des souverains, comme François I, en France, et Henri VIII d’Angleterre, qui consolident les fondements de l’état moderne. Mais le seizième siècle revêt également une importance considérable pour l’orient arabo-musulman qui connait, lui aussi, de profonds bouleversements. Retour vers l’empire ottoman. Invité : François Reynaert, journaliste au Nouvel Observateur. « L’Orient mystérieux et autres fadaises- 2500 d’histoire autour de la Méditerranée » éditions Fayard.

Un Jour dans l'HistoireLa philo pour nous sauver ?

Un Jour dans l'Histoire
La philo pour nous sauver ?