Les grottes dʹEllora et dʹAjanta sont deux sites archéologiques uniques au monde où il est possible de voir des monastères ou des temples creusés directement dans la roche. Ces ensembles de monuments rupestres sont souvent visités en combinaison car ils sont séparés dʹune centaine de kilomètres. Avec Ingo Strauch, professeur à lʹUniversité de Lausanne, spécialiste des manuscrits bouddhiques et des inscriptions indiennes. Sujets traités : grottes, ElloraAjanta, temples, roche, Inde, Ingo Strauch,

Nous sommes en 1919. Dans un rapport écrit en réponse à un questionnaire envoyé par le chanoine Schmitz à l’ensemble des paroisses de l’Evêché de Namur, Jules Fay, curé de la paroisse de Wartet, relate l’ambiance de panique régnant au début de l’occupation allemande, dans la région. Il écrit : « Dès la fin de septembre 1914, quelques ouvriers de Wartet vont, malgré mes sollicitations, travailler aux tranchées que les Allemands faisaient dans la position fortifiée de Namur. Pour ce faire, ils ne pouvaient pas encore arguer de la misère ! L’un d’eux alla solliciter auprès de M. l’abbé Pierret, le curé de Marche-les-Dames, une lettre de recommandation en allemand pour obtenir une place de surveillant des travaux de fortification ! Dans le courant des années d’occupation, moins de la moitié des ouvriers d’usine et des carrières ont travaillé sur place pour l’ennemi et ce n’était pas toujours les plus nécessiteux. Aucun toutefois n’a travaillé pour eux durant toute la guerre. Deux ouvriers seulement se sont engagés volontairement pour aller travailler trois mois en Allemagne. (…) Personne dans la paroisse n’a été inquiété par la suite de dénonciation ou de lettres anonymes. J’avais pris dès les premiers temps de l’occupation, la précaution de stigmatiser, souvent en chaire et dans mes visites dans la paroisse, ces procédés honteux et antipatriotiques. (..) Je rappelais à tous leurs devoirs de parents, de soldat, de femme et de jeunes filles, etc. » Situé entre les forts de Marchovelette et deMaizeret , Marche-les-Dames a connu l’une des pages les plus sombres de son histoire lors de la bataille de Wartet en août 1914. Comment la population a-t-elle vécu ces moments tragiques : portrait d’un village avant et pendant la Grande Guerre. Invité: Laurent Aidans, auteur de « Marche-les-Dames-Wartet, portrait d’un village pendant et après le Grande Guerre » paru aux éditions namuroises. Sujets traités : Jules Fay,occupation, Wartet, soldats, Marche-les-Dames, Grande Guerre, dénonciation, Marchovelette,Maizeret

Un village avant et pendant la Grande Guerre /Marche-Les-Dames

Un Jour dans l'Histoire

Nous sommes le 7 juin 1926, à Barcelone. Antoni Gaudí, principal représentant du modernisme catalan, l’Art nouveau en Espagne, se rend, comme chaque jour, à l’église San Felipe Neri, pour prier. Mais ce 7 juin, en réalité, n’est pas un jour comme les autres, en chemin il est renversé par un tramway qui le laisse sans connaissance. L’architecte est gravement touché à la tête et à l’abdomen. Il est sorti sans papiers, ses vêtements sont usés, il a l’air négligé : on le prend pour un mendiant, les secours tardent. Des taxis passent, quelques badauds leur font bien signe de s'arrêter, mais les chauffeurs refusent d’embarquer le blessé. Il faut qu’un garde civil s’en mêle et oblige l’un des taximen à conduire Gaudi à l'hôpital. Trois jours plus tard, s’éteint le créateur de « La Sagrada Familia », ce poème mystique, aujourd’hui l’un des plus fameux monuments au monde. Ses funérailles sont célébrées en présence d’une foule immense. Sa dépouille est déposée dans la chapelle Notre-Dame-du-Carmel de la crypte de la basilique commencée quarante-quatre ans plus tôt mais toujours pas terminée. L’inscription sur sa pierre tombale rend hommage, si l’on traduit en français, à « un homme à la vie exemplaire, auteur de l'œuvre admirable qu'est ce temple, mort pieusement à Barcelone le 10 juin 1926, ici les cendres d'un si grand homme attendent la résurrection des morts. Qu'il repose en paix ». Bien des années plus tôt, le directeur de l'École d'architecture de Barcelone aurait déclaré, à la fin du cursus du jeune catalan : « Nous avons accordé le diplôme à un fou ou à un génie. Le temps nous le dira ». Interrogeons le temps … Invitée : Anne Hustache, historienne de l’art. Sujets traités : Antoni Gaudí, Barcolone, Art nouveau, Sagrada Familia , monument, fou, génie

Un Jour dans l'Histoire
Les grottes dʹEllora et dʹAjanta, Inde

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