Dans cette folle semaine on reviendra sur les origines de l'incontournable manga Dragon Ball, on volera au-dessus de Paris en Montgolfière avant d'assister à la descente aux enfers de l'Ordre du Temple au 14ème siècle, on vivra également la dernière exécution suédoise au siècle dernier avant de galoper avec le célèbre étalon "Prince noir", qui change la donne pour la cause animale, avec beaucoup d'avance sur son temps... Sujets traités : Dragon Ball, Dragon Ball, Étienne Montgolfier, ,Joseph Montgolfier, Philippe le Bel, Alfred Ander, Suède, Black beauty, Anna Sewell

Nous sommes en mars 39 avant notre ère, à Rome. Le pouvoir est aux mains du triumvirat que forment Antoine, Octavien, fils adoptif de César et futur Auguste) ainsi que Lépide. Ce pouvoir est contesté par Sextus Pompée, le fils cadet de Pompée le Grand, qui affame la ville grâce à sa puissance navale. La plèbe réclame la paix et se soulève lorsque des taxes sont levées pour financer l’effort de guerre. L’historien Appien d'Alexandrie écrira au siècle suivant : « Toutes les denrées coûtaient donc plus cher et les Romains, imputant cela aux querelles entre les chefs maudissaient ces derniers et les poussaient à se réconcilier avec Pompée. Comme César (càd Octavien) ne cédait pas malgré cela, Antoine lui demanda de se dépêcher au moins de faire la guerre en raison de la disette. Mais faute d’argent pour cela, on afficha un édit ordonnant aux maîtres de payer une contribution sur leurs esclaves (…) et aux personnes qui jouissaient de revenus provenant d’un héritage d’en verser aussi une quotepart. Ce texte, le peuple l’arracha dans un élan de fureur, indigné de ce que, après avoir complètement vidé le trésor public, pillé les provinces et écrasé l’Italie elle-même sous les contributions, les taxes et les confiscations, non pas dans le but d’emmener des guerres extérieures, ni de faire de nouvelles conquêtes, mais dans le but de combattre des ennemis particuliers pour établir une domination personnelle (…) on le dépouilla encore de ce qui lui restait. Les gens se rassemblaient en poussant des cris et, ceux qui ne participaient pas au rassemblement, ils les lapidaient et les menaçaient de piller leurs maisons et de les réduire en cendres (…). Une histoire de Rome par le bas, par la plèbe, c’est celle que nous vous proposons aujourd’hui… Invité : Nicolas Tran, professeur d’histoire romaine à l’université de Poitiers. « La plèbe – Une histoire populaire de Rome » paru aux éd. Passés/Composés. Sujets traités : Rome, Antoine, Auguste, César, Lépide,Sextus Pompée, plèbe, Appien d'Alexandrie, Romains, esclaves

La plèbe ou le peuple de Rome

Un Jour dans l'Histoire

Nous sommes au milieu du XVIe siècle, à Namur. Dame Julienne de Glymes, prieure de l’abbaye cistercienne de Salzinnes passe commande d’un antiphonaire, càd un livre liturgique. Le résultat sera un objet culturel exceptionnel fabriqué pendant deux années. Parmi les manuscrits enluminés, cette ouvrage est unique par ses nombreuses images de religieuses identifiées par leurs noms. Des images qui accompagnent les chants, témoins de la piété de la communauté monastique. Il y a deux siècles, l’abbaye de Salzinnes ne résista pas à la bascule révolutionnaire qui provoqua sa fin. Quelle fut la destinée de l’antiphonaire, chef-d’œuvre de l’art religieux, que l’on retrouvera, bien des années plus tard, à Halifax, au Canada ? Invitée : Aurore Carlier, conservatrice à la Société archéologique de Namur. Commissaire de l’exposition « Des siècles de silence – La découverte de l’antiphonaire de Salzinnes », jusqu’au 11/02/24, au Musée des Arts anciens de Namur. Catalogue signé Judith Dietz. Sujets traités : Salzinnes, Julienne de Glymes, abbaye, antiphonaire,antiphonaire, manuscrits, chants, religieux, Halifax

Un Jour dans l'Histoire
La folle semaine de Lucile Poualin du 20 au 24 novembre

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