Gisèle Halimi, une farouche liberté racontée par Régine Dubois en deux épisodes. Avocate franco-tunisienne, Gisèle Halimi a passé sa vie à lutter contre les injustices. Très tôt, elle a défendu la cause des femmes, s’est battue pour le droit à l’avortement, la reconnaissance du viol comme un crime et la lutte pour toutes les libertés. Régine Dubois retrace avec Sophie Couturier, co-scénariste du roman graphique « Une Farouche Liberté » le chemin de cette femme hors du commun qui nous a quittés en 2020. Avec en filigrane, la voix de Gisèle Halimi à travers des interviews d’archives à différents moments de sa vie. Sujets traités : Gisèle Halimi, justice, femmes, droit, avortement, viol, crime, liberté, Sophie Couturier, Régine Dubois

Nous sommes en 1657. Cette année-là, Gédéon Tallemant des Réaux, poète et gazetier, se met à noter ses souvenirs personnels et des conversations qu’il recueille autour de lui. Il en fera des « Historiettes » ou «Mémoires pour servir à l’histoire du XVIIe siècle » qui seront publiées bien plus tard. De la Marquise de Verneuil, maîtresse du roi Henri IV, morte près de vingt-cinq ans plus tôt, il écrit : « Elle se mit à faire une vie de Sardanapale et de Vitellius : elle ne songeait qu’à la mangeaille, qu’à des ragoûts, et voulait même avoir son pot dans sa chambre. Elle devint si grosse, qu’elle en était monstrueuse ; mais elle avait toujours bien de l’esprit. Peu de gens la visitaient. » Sardanapale et Vitellius étaient des souverains connus pour leur goût des excès. Mais qui était la marquise de Verneuil, née Henriette de Balsac d’Entragues ? L’une des femmes les plus célèbres de son temps. L’une des plus honnies aussi. La faveur du roi lui permit d’obtenir la fortune, l’influence et le pouvoir, mais elle provoqua aussi son discrédit. On la disait faire partie d’un clan malfaisant, on l’accusa de complot et de trahison. Un contrat lui promettait le mariage, sous condition, avec Henri IV qui épousera Ni ange ni démon, la marquise de Verneuil est l’une de ces nombreuses femmes effacées par la mémoire collective. Pourquoi ? Comment ? Invitée : Flavie Leroux, chargée de recherche au Centre de recherche du château de Versailles. « La marquise de Verneuil, maîtresse d’Henri IV » aux éditions Fayard. Sujets traités : a marquise de Verneuil, marquise, Verneuil,, mémoires,Henri IV, roi, maîtresse, femme, Marie de Médicis.

La marquise de Verneuil : la maitresse D’Henri IV effacée de la mémoire

Un Jour dans l'Histoire

Nous sommes en août 1511, à Rome. Toute la bonne société de la ville éternelle assiste aux funérailles d’une jeune femme aimée des plus riches et des plus puissants. Elle va reposer sous un monument magnifique qui a couté plus cher qu’une maison bourgeoise. Sur l’épitaphe gravée , on peut lire : « Imperia, la courtisane romaine qui, digne d’un tel nom, offrit aux hommes un rare modèle de beauté ; elle vécut XXVI ans, XII jours, et mourut l’année 1511, le 15 août. Imperia Cognati sut se servir, avec une grande habilité, de son pouvoir de séduction pour gravir les échelons de la société. Une séduction qui à travers les siècles symbolise souvent le danger, la ruse ou la lutte. En a-t-il toujours été ainsi ? C’est ce que nous allons voir… Invitée : Marie-France Mansour, docteure en Histoire de l’art. « Ruse et plaisir de la séduction » Editions Albin Michel. Sujets traités : Rome, séduction, Imperia Cognati , courtisane, beauté

Un jour dans l'histoire
Gisèle Halimi racontée par Régine Dubois

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