Salvador de Bahia a été la toute première capitale du Brésil. Une ville qui a aussi été le premier marché d’esclaves du Nouveau monde. Aujourd’hui, elle est reconnue pour son architecture ainsi que pour sa culture afro-brésilienne. Pour en parler, Johanne Dussez reçoit Laurent Vidal, historien, spécialiste du Brésil et enseignant-chercheur à La Rochelle Université. Sujets traités : Salvador de Bahia, Brésil, esclaves, afro-brésilienne, architecture, Nouveau monde sujets traités :Salvador de Bahia, Brésil, esclaves, afro-brésilienne, architecture, Nouveau monde, Johanne Dussez , Laurent Vidal

Nous sommes le 11 septembre 1973, dans la province de Valparaiso, au Chili. Il est 5h45, lorsque les services de renseignement neutralisent les téléphones, télégraphes et radios du pays. Ce sont les débuts d’un coup d’Etat. A Santiago, le Président socialiste Salvador Allende, démocratiquement élu trois ans plus tôt, tente, sa ns succès, d'entrer en contact avec les putschistes. Vers 7h, la capitale est déjà en grande partie passée sous leur contrôle. Peu après 9h, l’armée, commandée par le général Pinochet, commence le mitraillage de la Moneda, le palais présidentiel. A midi, des avions de chasse bombardent le bâtiment. A 14 h, une délégation de ses occupants, munis d'un drapeau blanc, sort pour organiser la reddition. Le président est supposé les suivre. Mais c’est le suicide qu’en réalité Allende a choisi. Les putschistes ont réussi. Le Chili s’apprête à vivre une dictature sanglante de vingt ans. Des milliers d’assassinats, de disparitions, de personnes torturées, violées, emprisonnées. Sur une population de dix millions d’individus, plus de 150.000 vont prendre le chemin de l'exil. Retour sur cette longue nuit … Invité : Sandro Calderon Arenas, journaliste, auteur du podcast "Chili 1973, le pays de mes histoires". Sujets traités : Chili, Salvador Allende, Augusto Pinochet, militaires, Moneda, putschistes, coup d'état, dictature, exil, Sandro Calderon Arenas

Chili, 11 septembre 1973 : les portes de l’enfer

Un Jour dans l'Histoire

Nous sommes 1830. A l’automne de cette année-là, on assiste à la naissance de journaux qui se donnent pour dessein de représenter le peuple. Une presse qui voit le jour à la suite des Révolutions qui ont traversé les différentes régions européennes. Ainsi, le 22 septembre, dans « l’Artisan, journal de la classe ouvrière » qui paraît en France, peut-on lire ceci : « La classe la plus nombreuse et la plus utile de la société est, sans contredit, la classe des ouvriers. Sans elle les capitaux n’ont aucune valeur ; sans elle point de machines, point d’industrie, point de commerce. Toutes les classes qui s’appuient sur elle, qui profitent de son travail, le savent bien. Elle seule semble l’ignorer ou n’en prendre nul souci ». A partir de quand parle-t-on de classes sociales ? De quelle manière se sont-elles formées ? Comment ont-elles évolué ? En quoi le genre et l’origine de celles et ceux qui les composent ont-ils influé ? Il y a-t-il un âge d’or des classes sociales ? Un déclin ? Où en sommes-nous aujourd’hui ? Invité : Etienne Penissat, sociologue au CNRS - Centre Maurice Halbwachs, à Paris. « Classe » éd. Anamosa. Sujets traités : classes, classes sociales,révolutions, société, industrie, commerce, ouvriers, travail, déclin

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L'histoire de Salvador de Bahia

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