C’est en 1932 qu’est créée la Mostra de Venise qui s'inscrit dans le cadre de l'organisation plus vaste de la Biennale , le festival culturel d'art contemporain. La Mostra en est la face 7e art. La 80e édition a démarré mercredi dernier. Occasion rêvée de retrouver quelques-unes des grandes actrices qui ont fait l’histoire du cinéma italien. Une séquence signée Laurence Ayrianoff avec les archives de la Sonuma. Sujets traités : Mostra , Venise, cinéma, Italie, Gina Lollobrigida, Sophia Loren, Claudia Cardinale, Monica Bellucci, Sergio Léone, Marcello Mastroianni

Nous sommes en mars 1835, dans une librairie située au numéro 9 de la rue Saint-Germain-des-Prés, à Paris. Charles Gosselin, l’un des plus grands éditeurs de l’époque, est en compagnie du jeune et frêle Alexis de Tocqueville, l’auteur d’un petit livre à couverture jaune : intitulé « De la démocratie en Amérique ». Publié trois mois plus tôt, l’ouvrage est un immense succès, la presse est dithyrambique et le premier tirage est épuisé. Gosselin est aux anges et le peu démonstratif Alexis est devenu la coqueluche des salons. S’il s’agit d’un coup de maître, ce n’est pas un coup d’essai pour le jeune homme qui a cosigné, deux ans plus tôt, avec son ami Gustave de Beaumont, un livre consacré au « Système pénitentiaire aux Etats-Unis » qui leur a valu l’estime des spécialistes et un prix académique. Le suivant, Tocqueville l’a écrit cloitré chez ses parents durant plusieurs mois, dans une petit chambre. « De la démocratie en Amérique » va devenir l’axe autour duquel s’articule son évolution intellectuelle, de sa réflexion sur le cycle révolutionnaire qui, depuis 1789, alimente l’instabilité de la société. Pour Alexis de Tocqueville l’avènement de la démocratie est inéluctable et, à ses yeux, il est aussi légitime que dangereux. Comment le despotisme peut-il naître de la démocratie ? Comment associer égalité et liberté ? Comment concilier aspiration individuelle et intérêt collectif ? Comment évoluer dans une société sans caste mais tout de même hiérarchisée ? Alexis de Tocqueville a passé sa vie à élucider et à pratiquer ce qu’il a théorisé : il est, aujourd’hui, l’un des phares de la pensée politique occidentale. Avec nous : Sophie Vanden Abeele-Marchal, maître de conférence à la Faculté des lettres de Sorbonne-Université. « Tocqueville » paru aux éd. du Cerf. Sujets traités : Alexis de Tocqueville, Charles Gosselin, Saint-Germain-des-Prés, démocratie, Amérique, Gustave de Beaumont, révolution,égalité, liberté, déspotisme

Tocqueville ou la démocratie inévitable ( ?)

Un Jour dans l'Histoire

Nous sommes le 14 novembre 1886. Parcourons les pages du journal libéral « L’Indépendance belge ». Sous le titre « Une exposition électorale », un article réagit au projet d’organisation, deux ans plus tard, d’un « Grand concours international des sciences et des lettres » qui doit avoir lieu sur le site du Cinquantenaire à Bruxelles. Lisons : (…) Ce prétendu concours ne sera qu’une foire aux vanités, aux médailles, et aux rubans , et l’on y sera d’autant moins rigoureux que dans une exposition électorale l’essentiel est de ne pas faire de mécontents. (…) Vous savez bien qu’on en a assez des expositions universelles. Après Amsterdam, hélas ! Après Anvers, ho-là ! On pensait que c’était fini. C’était une lassitude générale, une indignation universelle. (…) - Mais Bruxelles y gagnera. - Moins qu’on ne le dit, car le voyageur fera comme l’exposant : il se réservera pour Paris 1889. - C’est égal, si un libéral avait eu l’idée… - Les Libéraux l’ont évitée, précisément parce qu’elle n’est pas sérieuse. Du reste, ce que nous vous disons-là, tout le monde le pense. Seulement nous faisons mieux : nous l’écrivons ». Et voilà l’une des péripéties de la longue histoire du Cinquantenaire dont les premières traces de construction et le tracé du parc datent de la préparation de l’Exposition nationale de 1880, organisée pour fêter le cinquantième anniversaire de la toute jeune Belgique. Une histoire qui se confond donc avec celle du pays, faite de rêves, de doutes, de sueurs, de faux-pas, de retard, d’inaugurations multiples, d’argent, de chamailleries politiques, d’intérêts économiques, d’image et de communication, de destructions et de recommencement. Plongeons dans la vie trépidante du Cinquantenaire… Invitée : Jacqueline Guisset, Docteure en Histoire de l’art. « Les Palais et le Parc du Cinquantenaire » ; Snoeck/Musées royaux d’Art et d’Histoire. Sujets traités : Cinquantenaire, Indépendance belge, Bruxelles, expositions, universelles

Un Jour dans l'Histoire
Elles ont fait l'histoire du cinéma italien

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