Un Jour dans l'Histoire

Jean Capart, Egyptologue obstiné

Nous sommes en 1898. Gaston Maspero, illustre représentant de l’égyptologie, écrit dans la « Revue critique » de Paris : « M. Capart est un jeune homme, qui tout en finissant ses études à l’Université de Bruxelles, s’est adonné aux hiéroglyphes avec une passion tenace. Il n’a pas encore eu le loisir d’achever des mémoires originaux, mais dans les résumés qu’il a écrits de doctrine courantes en égyptologie, il a déployé une facilité d’exposition, une netteté de critique et d’une science qui font bien augurer de lui pour l’avenir. » S’adressant directement au jeune prodige belge, le Maître lui confiera : « Que de choses il nous reste à découvrir et que ceux qui ont vingt ans, comme vous, sont heureux ! Ils verront un monde que nous aurons à peine entrevu de loin. » Partons sur les traces de Jean Capart, père de l’égyptologie belge. Marcelle Werbrouck, la première femme égyptologue belge, dira de lui, en 1947, l’année de sa mort : « Ce fut un humaniste au sens le plus haut qui, avançant dans le programme de lecture qu’il s’était tracé depuis des années, voulut encourager les autres à jouir pleinement des chefs d’œuvre mondiaux de la pensée et de l’art d’écrire. » Invité : Jean-Michel Bruffaerts, directeur scientifique du Fonds Jean Capart. « Jean Capart – Le chroniqueur de l’Egypte » ; Racine. Sujets traités : Gaston Maspero, Jean Capart , égyptologue, hiéroglyphes, Marcelle Werbrouck, Egypte,chroniqueur