Nous sommes le 3 mai 1934, à l’ouest du delta du Nil, à Alexandrie, en Egypte. C’est ce jour-là que vient au monde Giuseppe Mustacchi, inscrit à l’état civil égyptien sous le nom de Youssef. Les parents de l’enfant sont grecs de religion juive et de langue italienne, originaires de l’île de Corfou. Le père, libraire, l’inscrit au lycée français où on l’appelle Joseph, puis Jo. Lorsqu’il arrive en France, au début des années cinquante, on pense que Jo est le diminutif de Georges, ce qu’il ne démentira pas tant son admiration pour Brassens est immense. Georges Moustaki a tiré sa révérence, le 23 mai 2013. Partons sur les traces de cet inoubliable au travers des archives de la Sonuma, dans une séquence réalisée par Laurence Ayrianoff… Sujets traités : Georges Moustaki, Egypte, Alexandrie, Georges Brassens, Edith Piaf, compositeur, chanteur, interprète

Nous sommes vers 1520, en Toscane. C’est à cette époque que serait né un certain Giorgio Del Giglio. Notre homme qui a la plume aisée, prétend avoir été soldat, ambassadeur, espion, interprète ou encore marchand d’esclaves. Et même esclave lui-même. Il aurait manœuvré pour le compte des Médicis mais aussi passé plus de dix ans dans l’Empire Ottoman, au service de Soliman le Magnifique. Il se serait converti à l’Islam avant de redevenir un bon chrétien. Il aurait sillonné le Proche et le Moyen-Orient et, si l’on en croit ses écrits, poussé jusqu’en Chine. Qui était Giorgio Del Giglio, un homme de la Renaissance, érudit, passeur de frontières, toujours en quête d’identité, soucieux de réconcilier les mondes ? Ou plus tristement … un imposteur ? Invitée : Florence Buttay, maîtresse de conférences en histoire moderne à l’université Bordeaux Montaigne, auteure de « Histoires véridiques de l'imposteur Giorgio Del Giglio, qui renia la foi chrétienne et prétendit servir Soliman le Magnifique. Sujets traités : Giorgio Del Giglio, Toscane, esclave, Médicis, Empire Ottoman, Soliman le Magnifique, Islam, chrétien, Moyen-Orient , Renaissance, imposteur

Giorgio Del Giglio, un imposteur qui renia la foi chrétienne et prétendit servir Soliman La Magnifique

Un Jour dans l'HIstoire

Nous sommes en 1963, à New York. C’est à ce moment-là, qu’Andy Warhol, en pleine révolution Pop-art, s’attèle à la réalisation d’un portrait de l’indomptable et glamourissime Elizabeth Taylor. La star est au cœur de l’actualité. En effet, la sortie de « Cléopâtre », dans lequel elle interprète le rôle de la reine d’Egypte, a fait la une de tous les journaux. Et pas toujours à son avantage, on lui reproche son cachet astronomique, son poids et ses caprices qui ont failli couler la production de ce qui restera longtemps le film le plus cher de l’histoire du cinéma. Taylor reste impériale. Mais c’est une autre Liz que Warhol immortalise dans ce qui deviendra l’un des plus célèbres portraits au monde, ou plutôt d’autres Liz, en effet, il multiplie l’image de l’actrice. Il nous donne à voir celle d’une femme au regard doux, au sourire bienveillant, loin d’une certaine arrogance pleine de panache que la comédienne avait pris l’habitude d’afficher. Quelle est l’histoire de ce portrait intitulé, comme une promesse de mystère, « Ten Lizes » ? Voyons voir … Invitée : Anne Hustache, historienne de l’Histoire Sujets traités : Andy Warhol, Pop-art,Elizabeth Taylor, Cléopâtre,cinéma, portrait, actrice,Ten Lizes

Un Jour dans l'Histoire
Georges Moustaki

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