Nous sommes le 10 décembre 1922. Georges Simenon a vingt ans à peine et le voilà qui quitte Liège, définitivement. La cité ardente a façonné, pour toujours, le regard acéré du romancier. A dix-huit ans, disait-il, on est déjà imprégné de l’essentiel. Comment la ville s’est-elle inscrite dans son œuvre ? Le Liège de son enfance, mais aussi Charleroi et sa misère ouvrière, Bruxelles et le luxe de ses palaces, la Flandre et ses lourds secrets. La Belgique de Simenon, c’est le voyage du jour. Invité : Michel Carly, écrivain et biographe de Simenon. Auteur, avec Christian Libens, de « La Belgique de Simenon, 101 scènes d’enquêtes » aux éditions Weyrich.

1827. Franz Liszt arrive à Paris. Il revient de trois ans de tournées à travers l’Europe. Il n’a que 16 ans mais il est déjà célèbre. Les ambassadeurs et les comtesses défilent pour lui demander de donner cours à leurs filles. Liszt rencontre Caroline de Saint-Cricq mais le père de la jeune fille s’oppose à leur union. Franz Liszt se plonge dans le foisonnement artistique et intellectuel de Paris. Il rencontre Victor Hugo, Felix Mendelssohn, Vigny, Sainte-Beuve, George Sand… Il se passionne pour Lamartine. En juillet 1830, la révolution éclate et Liszt bondit dans les rues pour se mêler à la foule. Il ébauche une symphonie révolutionnaire… Une série en 5 épisodes réalisée par Axelle Thiry et Thierry Lequeux. Sujets traités : Franz Liszt, Caroline de Saint-Cricq, Victor Hugo, Felix Mendelssohn, Vigny, Sainte-Beuve, George Sand, compositeur,symphonie, Axelle Thiry

Franz Liszt et Caroline de Saint-Cricq 1/5

Un Jour dans l'histoire

Nous sommes en 1902. Frantz Jourdain, né à Anvers, architecte et critique d’art naturalisé français. Défendant, dans ses articles, des artistes tels que Rodin, Monet, Pissarro ou Cézanne, proche d’Émile Zola, fervent soutient d’une certaine avant-garde, maître d’œuvre, avec Henri Sauvage, des bâtiments abritant « La Samaritaine, à Paris, fleuron des débuts des grands magasins, se désole des dérives que connaît l’art nouveau. Il écrit : « Comme dans les émeutes où surgissent, des faubourgs, des gens de moralité douteuse qui se jettent dans la lutte, non par convictions politiques, mais dans l’espoir de vols, de pillages, de déprédations, de fructueuses aubaines et de vagues infamies, toute évolution artistique voit se mêler, aux sincères et aux intelligents, des pauvres diables, dénués de convictions et d’idées, qui tentent de déguiser leur manque radical de talent et de personnalité sous une hardiesse et une originalité de carnaval. L’art nouveau n’a pas échappé à la loi commune, et une quantité de ratés commettent de hideux inqualifiables, en se réclamant du style moderne (…) Le talent est un joyau rare possédé par une infime minorité d’élus, et nous confesserons que les principes, même les meilleurs, ne dotent pas de génie ceux qui en manquent. » L’art nouveau, un art éphémère ? Invité : Thierry Demey « L’art nouveau, féerie éphémère de la Belle Epoque » ; éd. Badeaux. Sujets traités; Frantz Jourdain, architecte, Rodin, Monet, Pissarro ou Cézanne, Émile Zola,Henri Sauvage,art nouveau

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La Belgique de Simenon

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