« Cartier ». Un patronyme scintillant qui évoque à lui seul une déferlante d’images somptueuses : diamants et gemmes, horlogerie précieuse, fastes de la Belle Époque. Mais si le mot le plus important, dans « Maison Cartier », c'était « maison »? Car c’est avant tout une histoire de famille! En deux épisodes, Cindya Izzarelli nous raconte qui étaient les artisans de cette brillante success story sur 3 générations. Avec la complicité de Francesca Cartier Brickell, autrice du livre "Les Cartier" (ed. 5 continents- les arènes). Sujets traités : Cartier, Belle Époque, diamants , gemmes, horlogerie, maison, success story

L’agence Magnum a été créée à New York en 1947 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, alors que le photojournalisme était en plein essor. Ses quatre fondateurs ne sont autres que Henri Cartier-Bresson, Robert Capa, George Rodger et David Seymour mais comment est née l’agence Magnum ? C’est ce que nous allons découvrir avec Jean-David Morvan et Eloïse De la Maison, auteurs du roman graphique Magnum, génération(s), paru aux éditions Caurette au micro de Jean-Marc Panis Sujets traités : Magnum, agence, Seconde Guerre mondiale, Henri Cartier-Bresson, Robert Capa, George Rodger , David Seymour, journaliste, reportage, guerre

L’agence Magnum ½

Un Jour dans l'Histoire

Nous sommes le 1er août 1932. Dans une lettre qu’elle adresse à Sigmund Freud et qu’elle appelle sa « déclaration d’indépendance », Marie Bonaparte se montre particulièrement remontée. « Votre attitude est celle de la société patriarcale, écrit-elle, l’homme peut tout se permettre, vivre entre plusieurs femmes, être polygame, sans cesser d’être conforme à la civilisation. La femme (…), ajoute-t-elle, doit tout accepter, être la seconde femme d’un homme bigame, sourire et remercier. » Dès le lendemain, le Maître lui répond qu’il ne souhaite, en aucun cas, « dicter des règles à autrui ». Mais il l’encourage à envisager un déplacement du « sexuel vers l’intellectuel ». C’est à cette époque que celle, qui se dit « la dernière des Bonaparte », va développer son activité de psychanalyste. Dès lors, c’est presque en collègue qu’elle échange avec Freud, au travers de centaines de lettres et lors de ses nombreuses visites à Vienne. Qui est la princesse Marie Bonaparte qui considérait sa rencontre avec l’un des savants les plus influents du vingtième siècle comme « le plus grand événement de sa vie » ? De quelle manière l’arrière-petite nièce de Napoléon 1er s’est-elle intéressée au plaisir féminin, Que nous révèle sa correspondance avec Freud dont elle sera bien plus qu’une disciple dévote ? Comment ses travaux, à bien des égards, subversifs ont-ils été perçus par ses contemporains ? Faut-il tout jeter ? Que peut-on en retenir aujourd’hui ? Invité : Rémy Amouroux, docteur en histoire de la psychologie, enseignant à l’Institut de psychologie de l’Université de Lausanne. A établi l’édition et l’appareil critique de la correspondance intégrale entre Marie Bonaparte et Sigmund Freud, un ouvrage publié chez Flammarion. Sujets traités : Sigmund Freud, Marie Bonaparte , plaisir, civilisation, femme, plaisir, intellectuel, psychanalyste, Vienne, savants, correspondance, Napoléon 1er

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La Maison Cartier 2/2

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