Nous sommes le 1er janvier 1804 aux Gonaïves, commune, aujourd’hui d’Haïti. C’est là qu’est proclamé l’indépendance de ce qui va constituer la première république noire libre du monde. Saint-Domingue décide alors de reprendre son nom indien d’Haïti. Comment ce fleuron de l’Empire colonial français en est-il arrivé là ? Entre des planteurs blancs souhaitant plus d’autonomie, des « Libres de couleurs » interdits d’égalité politique mais qui investissent les fonctions militaires, les esclaves sont partis en rébellion. Avec les bouleversement de 1789, les intérêts contradictoires sont entrés en conflits ouverts inaugurant une décennie de terribles violences : pillages, viols, massacres, incendies… participeront d’une stratégie réfléchie dont la finalité sera l’anéantissement total du camp adverse. Un homme va jouer un rôle déterminant, un homme au parcours aussi paradoxal que passionnant : Toussaint-Louverture. Invité : Bernard Gainot, professeur agrégé d’histoire-géographie, maître de conférence honoraire à l’Université Paris I panthéon-Sorbonne. « La révolution des esclaves : Haïti, 1763-1803 » Editions Vendémiaire. Sujets traités : Haïti,Saint-Domingue, Empire, colonial, militaires, rébellion, esclaves, Toussaint-Louverture.

Françoise Frenkel, est née le 14 juillet 1889 à Piotrkow en Pologne et elle meurt le 18 janvier 1975 à Nice. Au cours de ses 85 années de vie, elle étudie un temps en Allemagne, rejoint la France à l’aube de la première mondiale, ouvre la première librairie française à Berlin entre les deux guerres, fuit l’Allemagne en 1939 et se réfugie à Nice, puis en Suisse. EN 1945, elle a publié ce livre « Rien où poser sa tête », témoignage de sa fuite en tant que femme juive, et témoignage de sa vie de réfugiée ensuite. Elle a aussi publié au cours de sa vie de nombreux autres textes, contes et nouvelles dont une partie a été retrouvée et éditée récemment dans un recueil intitulé « Zone de la douleur ». Régine Dubois a rencontré Corine Defrance, historienne de l'Allemagne et des relations franco allemandes qui a enquêté plusieurs années pour retracer la vie de Françosie Frenkel et a publié aux éditions Gallimard» Françoise Frenkel, portrait d’une inconnue » Sujets traités : Françoise Frenkel, Piotrkow,librairie , Berlin, Première Guerre Mondiale, Deuxième Guerre Mondiale, Nice,femme, juive, Allemagne, Régine Dubois,

Sur les traces de Françoise Frenkel

Un Jour dans l'Histoire

Les romains et leurs religions au quotidien Nous sommes au cœur de la Rome antique. Esculape est le dieu de la médecine. Lorsqu’il en ressent le besoin, le patient se rend au temple et se soumet à une cure qui consiste à boire une eau réputée susciter des rêves. Il s’endort. Esculape lui apparaît alors et lui fait ses recommandations. Plusieurs témoignages nous assurent de la guérison du malade. Ainsi celui-ci : « En ces jours, le dieu révéla à Gaius, un homme aveugle, qu’il devait aller à la base sacrée, et s’y prosterner. Ensuite, il devait retourner de droite vers la gauche, placer ses cinq doigts sur la base, lever sa main et la placer sur les yeux. Et il put, à nouveau, voir clairement, alors que le peuple, qui se trouvait à côté, se réjouissait que des événements glorieux se produisent à nouveau sous notre Empereur Antonin. A Lucius, qui souffrait de pleurésie et avait perdu tout espoir chez les hommes, le dieu révéla qu’il devait aller et prendre des cendres du triple autel et les mélanger avec du vin et les placer sur son flanc. Et il fut sauvé (…) A Julianos, qui crachait du sang, et avait été abandonné par tous les hommes, le dieu révéla qu’il devait aller prendre sur le triple autel des fruits d’un cône de pin, et les manger pendant trois jours avec du miel. Et il fut sauvé, revint et offrit publiquement ses remerciements en face du peuple. » Comment les Romains pratiquent-ils leur religion au quotidien ? De quelle manière vénèrent-ils leurs dieux ? Quelle place pour la magie ? Comment accompagnent-ils leurs morts ? Invité : John Scheid, de l’Institut de France « Les Romains et leurs religions – La piété au quotidien » aux éditions du Cerf.

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La révolution des esclaves : Haïti, 1763-1803

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