Un Jour dans l'Histoire

Le mur dʹHadrien, dans le nord de lʹAngleterre, fait environ 120 kilomètres et est le monument historique le plus étendu dʹEurope du Nord. Il a été construit sous les ordres de lʹEmpereur Hadrien en 122 après J-C. Pour parler de cette fortification militaire, Johanne Dussez reçoit Laurent Flutsch, archéologue et historien de lʹAntiquité. Sujets traités : Hadrien, mur, Angleterre, fortification, antiquité.

Nous sommes le 23 janvier 1120, à Naplouse, à cinquante kilomètres au nord de Jérusalem. C’est lors d’un concile, une assemblée de religieux et de nobles, organisé dans le but d’apaiser ce que l’on prend pour l’expression de la colère divine qui s’abat sur le Royaume de Jérusalem qui, en effet, est affligé de plusieurs calamités comme une invasion de sauterelles, une famine et des défaites militaires, qu’est créé la milice des « Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon ». Sa mission est de sécuriser le voyage des pèlerins qui affluent d'Occident et de défendre les États latins d'Orient. Le roi Baudouin II octroie, aux chevaliers, une partie de son palais de Jérusalem, appelé à l'époque « Temple de Salomon », selon la tradition juive. C’est ainsi que ces chevaliers seront appelés, par la suite, Templiers. Ils formeront ce qui deviendra l’Ordre du Temple. Une troupe de choc placée à l’avant-garde des croisades que les musulmans prenaient pour des guerriers fanatiques. Qu’en était-il réellement de cet Ordre , responsables de massacres au nom de Dieu et qui a amassé des fortunes considérables tout en défendant un idéal de pauvreté ? Quels furent les reproches émis lors du procès intenté sous le règne de Philippe le Bel ? Que reste-t-il du trésor ? Quels sont les liens supposés avec la franc-maçonnerie ? En route pour un étrange et violent voyage… Invité : Arnaud de la Croix, philosophe et historien « Les Templiers – Des croisades au bûcher » ; éd. Racine. Sujets traités : templiers,Jérusalem,chevliers, Christ, Temple de Salomon, pèlerins, Orient, Baudouin II, croisades, musulmans , Ordre, trésor, franc-maçonnerie

La chute des Templiers

Nous sommes en décembre 1673. Jusque-là, en matière de reconnaissance d’enfants naturels, les rois de France ont eu l’habitude de mentionner la filiation du côté paternel comme du côté maternel. Ce qui, dans le cas de Madame de Montespan, maîtresse de Louis XIV, est impossible car les enfants seraient considérés comme doublement adultérins et leurs droits pourraient être contestés par le mari de la dame. Qu’à cela ne tienne, le roi n’y va pas par quatre chemins. Ainsi, dans les lettres qu’il signe pour légitimer les trois premiers enfants de la marquise, il passe le nom de la mère sous silence et n’établit que la seule parenté paternelle et royale. Le roi écrit : « La tendresse que la nature nous donne pour nos enfants, et beaucoup d’autres raisons qui augmentent considérablement en nous ces sentiments, nous obligent de reconnaître Louis-Auguste, Louis-César, et Louis-Françoise, et leur donner des marques publiques de cette reconnaissance. Pour assurer leurs états, nous avons estimé nécessaire d’expédier à cet effet nos lettres patentes pour déclarer notre volonté ; à quoi nous portons bien volontiers, que nous avons lieu d’espérer qu’ils répondront à la grandeur de leur naissance, et aux soins que nous faisons prendre de leur éducation ». A la différence de leurs prédécesseurs de la dynastie des Valois, les premiers souverains Bourbon assument leurs maîtresses et enfants naturels. Ils forment ensemble une autre famille, parallèle à la lignée légitime. Mais comment ces deux familles se comportent-elles entre elles ? Se font-elles concurrences ? Quelles sont les privilèges des unes et des autres ? Qu’en est-il de la crédibilité du pouvoir ? Les origines roturières, bourgeoises, courtisanes de certaines favorites ternissent-elles les couleurs du trône ? Les fortunes colossales amassées par la Montespan ou la Du Barry sont-elles sources de scandales ? La « contre-famille » royale a-t-elle contribué au déclin de la monarchie avant la Révolution ? Invitée : Flavie Leroux, chargée de recherche au Centre de recherche du château de Versailles. « L’autre famille royale -Bâtards et maîtresses d’Henri IV à Louis XVI » paru aux éd. Passés/composés. sujets traités : rois, Madame de Montespan, Louis XIV, enfants, adultérins, légitimes, dynastie, souverains, trône, scandales , Révolution, Bâtards, maîtresses

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Le mur d’Hadrien

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