TravellingIl faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan), Steven Spielberg, 1998
Il faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan), Steven Spielberg, 1998
59 min
| Publié le 02/08/24
Préparez-vous à l'im-préparable, à l'horreur brute, ultime, absolue, quand on envoie au casse-pipe des milliers de jeunes gens pour prendre d'assaut les plages de Normandie. Nom de code : Opération Neptune. Le Jour J, le D Day, le 6 juin 1944, c'est le débarquement de Normandie. Une opération militaire alliée amphibie et aéroportée. On va attaquer le Reich allemand par les airs et par la mer et débarquer avec des milliers de soldats. C'est le point de bascule de la Seconde Guerre Mondiale. En 1998, un cinéaste américain dans Il faut sauver le soldat Ryan, Saving Private Ryan, rejoue devant ses caméras le débarquement à Omaha Beach avec une floppée de bons acteurs, Tom Hanks en tête. Steven Spielberg filme au plus près, au cœur de la bataille la mort, la rage, la peur, la lâcheté, le courage, la haine. C'est du jamais vu. Le réalisme est prégnant. On montre la guerre comme on ne l'avait pas vue depuis Platoon, comme on ne l'avait pas vue depuis les films d'actualités tournés caméra au poing à l'époque. Décors réalistes et mission surréaliste quand huit hommes sont désignés pour en sauver un seul qui pourra rentrer en Amérique tandis qu'eux continuent de se battre. Le film pose des questions morales et Steven Spielberg en rend compte, documente, travaille au plus proche de la réalité. A sa sortie, les critiques sont élogieuses. Le film laisse les spectatrices et les spectateurs pantelants. C'est un succès commercial, et il remporte de nombreux prix. Nommé pour 11 oscars, Saving Private Ryan (Il faut sauver le soldat Ryan) en reçoit 5 dont celui du meilleur réalisateur pour Steven Spielberg. Sword Beach, Juno Beach, Gold Beach, Omaha Beach et Utah Beach sont nos objectifs. Des plages sur lesquels nous allons toutes et tous débarquer.