Voici une heure palpitante de bruit et de fureur, l’histoire d’une bataille moderne et tellement archaïque. L’industriel, les manifestants, l’homme politique, et la police pour assaisonner le tout. Encore une guerre à la belge : compliquée...

Document de Didier Verbeek 2004. Le Tour de France, vous connaissez.... C'est le truc qui ne vous lâche pas pendant trois semaines d'été. En 2004, Lance Armstrong n'était pas encore recordman absolu des victoires dans le Tour, mais ça n'allait plus tarder. Jan Ullrich rêvait encore du maillot jaune, mais ça n'allait plus durer. Fabian Cancellara, enfin, sortait de l'anonymat, mais n'allait pas y rester. En 2004, quand la Grande Boucle démarre de Liège, Tout ça prend également la route. Les coureurs filmés ne sont pas que des vedettes. Non, il n'y a pas d'illusions légères sur leurs forces soudaines ou d'allusions à d'humaines faiblesses. Non. Ils sont comme vous et moi, un jour up, un jour down, à chaque heure épuisés, et l'histoire se déroule comme les kilomètres, apparemment sans queue ni tête. Didier Verbeek et Yves Hinant se mettent dans le sillage de coureurs inconnus, ces forçats de la route dont la seule et unique ambition est, sans doute, de voir leur jour de gloire arriver. Sept années plus tard, deux d'entre eux ont manifestement eu raison de croire en leur bonne étoile. Thomas Voeckler et Anthony Charteau, deux des personnages centraux du film ont accédé à la reconnaissance sportive. Le premier n'a pas été que l'éphémère leader d'un Tour de France révélant une belle histoire. Voeckler est aujourd'hui un des meilleurs coureurs français du peloton. Quant à Anthony Charteau, il est tout simplement devenu le meilleur grimpeur du Tour 2010. Les retrouver en 2004 débutant sur l'épreuve française montre le chemin qu'ils ont parcouru. Beaucoup de sueur, peu de dollars, le Tour de France comme une pluie d'étoiles filantes, on ne sait pas quand elles tombent, on ne sait pas où elles tombent, mais leur trajectoire met du bleu au regard des enfants...

Un jour, mon Tour viendra ...

Tout ça ne nous rendra pas le Congo - rediff 2014 - 2015

Ce n’est pas parce que la Sabena s’est brûlé les ailes que la Belgique ne doit plus avoir d’avions en l’air. En décembre 2001, Freddy Van Gaever, co-fondateur de la DAT et ancien patron de DHL, décide de créer sa propre compagnie aérienne : VG Airlines, comme Van Gaever ou comme ‘veel geld’… ? Il engage cent cinquante ex-Sabéniens, loue trois Airbus et demande une licence AOC pour exploiter trois lignes vers les Etats-Unis. Il obtiendra sa licence fin mai 2002, après une odyssée invraisemblable qui lui a coûté 50 000 euros par jour. Avec Van Gaever, pas de langue de bois, il ne mâche pas ses mots : les institutions belges lui ont glissé des bâtons dans les hélices. Il était près de la faillite, sa fortune privée s’est vaporisée mais il a une satisfaction : ses avions sont en l’air… Seulement, VG Airlines à aujourd’hui changé de nom et s’appelle désormais Delsey Airlines, la société enregistre des pertes estimées sur base annuelle à des dizaines de millions d’euros.

Tout ça ne nous rendra pas le Congo
Nous n'irons plus au bois

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