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Syrie: négociations à Vienne

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| Publié le 25/01/18

Les pourparlers de paix sur la Syrie reprennent jeudi à Vienne sous l'égide de l'ONU, dans un contexte de regain de violence sur le terrain qui rend hypothétique l'espoir d'avancées significatives après deux années d'impasse. Un mois après une précédente réunion infructueuse à Genève, la huitième, des délégations du régime et l'opposition se retrouvent pour deux jours au siège viennois des Nations unies pour ce qui constitue le "dernier espoir de paix", selon le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian. "C'est une phase très, très critique", a reconnu l'émissaire onusien pour la Syrie, Staffan de Mistura, qui chapeaute les discussions. Les précédents tours de négociations s'étaient soldés par un échec, les deux parties refusant de se parler directement. Et "des progrès sont peu probables" cette fois-ci aussi, juge l'expert Firas Modad de l'institut américain IHS Markit. Ces pourparlers s'ouvrent à quelques jours d'un "Congrès intersyrien" organisé à Sotchi (Russie) à l'initiative de Moscou et Téhéran, alliés du régime de Damas, et d'Ankara, soutien des rebelles. Sont invités "tous les principaux acteurs régionaux et internationaux", y compris les Kurdes malgré les réticences de la Turquie. Le négociateur en chef du Comité des négociations syriennes (CNS, opposition), Nasr Hariri, a réaffirmé mercredi soir à Vienne que la participation de son mouvement à la rencontre de Sotchi dépendrait notamment de l'issue des négociations dans la capitale autrichienne.