"Neuromancien" de William GibsonChronique de Michel Dufranne
Chronique de Michel Dufranne
2 min
| Publié le 28/11/20
La chronique de Michel DUFRANNE : NEUROMANCIEN, de William GIBSON, éd. Au Diable Vauvert, 2020. Aux origines du mouvement cyberpunk : vous avez dit science-fiction ? Case était le meilleur Hacker sur les autoroutes de l'information. Son cerveau étant directement relié à la matrice, il savait comme personne se frayer un chemin dans le cyberespace pour pirater des données pour le compte de riches clients. Voulant dépasser un de ses employeur, Case a été amputé de son système nerveux, le privant ainsi de l'accès à la matrice. Complètement déprimé, le jeune homme n'a plus aucun moyen de s'évader de la prison qu'est son corps, jusqu'au jour où une mystérieuse conspiration va lui offrir une seconde chance... Originellement paru en anglais en 1984 sous le titre de « Neuromancer », Neuromancien est considéré comme le roman fondateur du mouvement cyberpunk : monde futuriste – mais pas beaucoup plus tard qu’aujourd’hui ! -, capitalisme débridé où le pouvoir est détenu par des mégacorporations, drogues de synthèse et cybernétique omniprésente. C’est lui qui a inspiré le film Matrix. Avec Neuromancien, William Gibson à, pour toujours, changé l’image de la science-fiction. Et les spécialistes ne s’y sont pas trompés en lui attribuant les trois principaux prix littéraires en matière de science-fiction : « Hugo », « Nebula » et « Philip K. Dick ».