Save My SoulL'histoire du label du début des 60's, Wand Records
L'histoire du label du début des 60's, Wand Records
4 min
| Publié le 04/11/22
|Disponible jusqu'au 04/11/2023
C’est un label assez important qui nous intéresse aujourd’hui, retour au début des années 60 chez Wand Records ! Publiant un peu de rock, mais aussi du r & b et beaucoup de soul music, Wand Records deviendra un label très prisé des dj’s et amateurs de northern soul. Wand va ainsi presser les 45 tours de Chuck Jackson, The Isley Brothers, Maxine Brown, Brenton Wood, Bobby Bland ou encore Roscoe Robinson. Malgré cette imposante liste d’artiste, Wand Records reste une filiale, une division d’un autre label : Scepter Records. Chose étonnante pour l’époque, c’est une femme qui allait propulser Scepter sur le devant de la scène. Florence Greenberg, c’est d’elle qui s’agit, était déjà, durant les années 50, une business woman de l’industrie musicale. En vendant son petit label Tiara Records et les droits du groupe The Shirelles à Decca, elle lance pour 4000 $ Scepter Records en 1959. Il se murmure d’ailleurs que le petit groupe féminin The Shirelles va faire un bide chez Decca, Florence Greenberg re-signera le groupe ! Florence Greenberg prend une retraite bien méritée en 1976, après avoir signé des artistes comme Dionne Warwick ou Tommy Hunt et diversifié son catalogue et les différentes filiales de Scepter. Wand, de 1961 jusqu’au début des années 70 va s’imposer comme un très bon label à New-York, tout comme Ric Tic à Détroit, et devient un incontournable de la soul music. Dans le catalogue, on remarque quelques noms comme Tammy Montgomery, en fait Tammi Terrel, qui fait un petit-faux bond à la Motown en sortant quelques titres chez Wand, la chanteuse et actrice Nella Dodds, le très étonnant combo Moving Sidewalks (un groupe de blues rock psychédélique de Houston avec un certain Billy Gibbons, futur ZZ Top) et puis le trop méconnu John Steel & The Del Mates qu’on écoute avec ce titre The Fat Man ! ---Replongeons dans cette période bénie, entre sixties et seventies, une époque où les 45 tours se vendaient par millions, et parmi ces quantités astronomiques de galettes, des disques tantôt rares, tantôt introuvables, que les DJ’s de l’époque faisaient tourner dans les clubs branchés et spécialisés en soul music. ''Save My Soul'' avec Jean-Yves Louis, le vendredi à 13h45 sur Classic 21 dans Lunch Around The Clock.