Anthony Passeron au micro de Christine Pinchart

Anthony Passeron au micro de Christine Pinchart

Le Prix Première récompense chaque année un premier roman en langue française. Il a été remis hier à la Foire du Livre de Bruxelles par un jury de 10 auditeurs de la Première, à Anthony Passeron, pour » Les enfants endormis », paru aux Editions du Globe. Un roman qui s’inscrit au début des années 80, avec l’apparition du sida, et qui nous offre deux facettes : l’histoire d’une famille, celle de l’auteur, et une partie historique, qui raconte la découverte de la maladie, ses symptômes, la recherche aux Etats Unis et en France, et les difficultés que l’on a à parler de ce virus. Désiré, l’oncle de l’auteur, le héros de ce roman est un jeune homme peu intéressé par l’héritage familial. Pas de loisirs, pas de vacances, ce n’est pas le chemin que Désiré veut prendre. Il étudie, il sort avec ses amis, il part à Amsterdam, et il devient toxicomane. Alors que le destin que lui réservait cette famille, qui possède une boucherie dans l’arrière-pays de Nice, famille un peu bourgeoise, qui a réussi, était tout tracé, c’était le travail, et on envisage le quotidien que par le travail. Anthony Passeron les confronte à cette maladie, à laquelle ils n’étaient pas préparés,