Vincent Van Quickenborne : "Une forme de sanction pourrait être de couper l'accès des gens aux réseaux sociaux"QR le débat
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| Publié le 13/05/21
En Belgique, la justice dispose de trop peu de moyens pour condamner les responsables. "Il y a un problème d’impunité", souligne le ministre fédéral de la Justice, Vincent Van Quickenborne. "Aujourd’hui, l’article 150 de notre constitution dit que les délits de presse sont toujours jugés aux assises. Seuls le racisme et la xénophobie peuvent donc être traités devant le tribunal correctionnel. Le but de notre gouvernement est que les autres formes de discrimination telles que le sexisme et l’homophobie soient retirées de la Cour d’assises et renvoyées devant les tribunaux. Et à ce moment-là, on pourrait s’imaginer qu’une forme de sanction pourrait être de couper l’accès des gens aux réseaux sociaux."