Bernard Clerfayt : "Il faut taxer les plus-values mais ce n'est pas la panacée"

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"Il faut taxer les richesses, bien évidemment", acquiesce Bernard Clerfayt (DéFi), le ministre bruxellois de l’Emploi. "Sur la question de la taxation des revenus du capital, nous sommes pour une simplification puisqu’on taxe les dividendes, le revenu qu’on perçoit chaque année sur un placement immobilier, donc il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas aussi taxer la plus-value. Mais ce n’est pas la panacée parce que les plus-values ne sont pas constantes. Il serait juste de les taxer, mais ce ne seront pas les milliards dont nous pouvons rêver." L’idéal alors selon lui serait de taxer les richesses qui ne sont pas encore produites. "C’est pourquoi je pense qu’il faut une baisse de la fiscalité sur les revenus des bas salaires pour inciter plus de gens à travailler. Ceux qui travaillent créeront de la richesse supplémentaire sur laquelle on pourra taxer et ils coûteront moins en allocations."