Pauline Ferrand-Prévot : "Ma saison était exceptionnelle, je vise désormais les JO de Paris"Cyclisme
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| Publié le 04/11/22
À la veille des Championnats d’Europe de cyclo-cross à Namur, de nombreux regards seront tournés vers Pauline Ferrand-Prévot. La championne française a profité de sa présence en Belgique pour accorder un entretien à Sarah Mottard. Au menu : sa saison historique, son changement d’équipe et ses prochains objectifs. Quadruple championne du monde cette saison (cross-country, short-track, marathon en VTT, Gravel) , la Française a d’abord évoqué sa saison qu’elle considère comme "exceptionnelle" : "J’avais visé les championnats du monde de VTT qui se déroulaient aux Gets, donc en France. Et j’ai réussi à être présente le jour-J. Après, j’ai continué sur mon état de forme et j’ai pu remporter ces 4 titres de championne du monde." Malgré cela, sa saison n’a pas toujours été simple : "C’était une année difficile avec mon équipe (ndlr : BMC). Le fait de savoir aussi que j’allais signer dans une grande équipe l’année prochaine, ça m’a libérée d’un poids. Et quelque part, je me suis sentie soulagée et je me suis dit 'Maintenant tu n’as plus qu’à rouler et à penser à rien d’autre.' Donc je pense que ça a été un peu une délivrance. Et après je me sentais bien et j’étais vraiment contente d’aller à l’entraînement. J’étais motivée d’aller à l’entraînement et en compétition. Et c’est vrai que, quand on est bien mentalement, ça se voit sur le vélo. Après les Jeux, ça a été une période un petit peu compliquée parce que j’avais aussi loupé mon objectif d’être championne olympique (ndlr : elle a terminé 10e). Donc il a fallu pendant l’hiver faire le point sur ce qui avait été ou ce qui n’avait pas été. Et profiter de l’hiver pour travailler les points faibles. Cette année, j’ai vraiment décidé de reprendre mes entraînements en main et de faire vraiment ce que je sentais, ce qui était le mieux pour moi. Je reviens de trois ans un peu galères avec deux blessures, deux opérations de l’artère iliaque. Donc c’est vrai que ça fait du bien de sortir la tête de l’eau."