Par Ouï-direMicheline Presle, un ciné-récit de Jean-Louis Dupont, première partie
Micheline Presle, un ciné-récit de Jean-Louis Dupont, première partie
55 min
| Publié le 27/02/24
La comédienne Micheline Presle est morte à l’âge de 101 ans. Longue vie faite d’apparitions et de disparitions. En choisissant les Etats-Unis dans les années 1950, la vedette du cinéma français, qui avait tourné avec Jacques Becker, Christian-Jaque ou Claude Autan-Lara, a cédé sa place à ses concurrentes, avant de retrouver le succès à la télévision avec « Les Saintes chéries ». Micheline Presle, la doyenne du cinéma français, n’a ni la filmographie éblouissante de Danielle Darrieux ni le statut légendaire que quelques plans cultes dans Le Quai des Brumes vont donner à Michèle Morgan. Devenue vedette à 18 ans – grâce à Paradis perdu, d’Abel Gance (1940) – elle l’est restée le temps de l’Occupation et juste après la Libération, portée par des films comme Falbalas, de Jacques Becker (tourné en 1944), Boule de suif, de Christian-Jaque (1945) et, bien sûr, Le Diable au corps (1947) dans lequel Claude Autant-Lara l’a dirigée au côté de Gérard Philipe. Elle conserve une activité soutenue jusqu’au début de la décennie 2010, tournant aussi bien pour Gérard Jugnot (Casque bleu, 1994) que Jean-Claude Biette (Saltimbank, 2003) ou Francis Girod (Mauvais Genres, 2001). On la voit bien sûr dans les films de sa fille Tonie Marshall, Vénus Beauté Institut (1998) ou France Boutique (2003), ainsi que dans Tu veux ou tu veux pas, qui fut en 2014 l’occasion de sa dernière apparition au cinéma. Jean-Luis Dupont lui avait consacré un de ses ciné-récits.