Passer à la recherche
image podcast

La Première

-

Documentaires

Par Ouï-dire

Robert Badinter, rencontre en 1980 avec Michèle Cédric

54 min

| Publié le 20/02/24

"La peine de mort je l'affronte directement" ainsi s'exprimait Robert Badinter. Un an avant l'élection de François Mitterand, la France est le seul pays d'Europe occidentale à appliquer la peine de mort, condamnée par Amnesty international et la ligue des droits de l'homme. Dans l'émission de Michèle Cédric en 1980, Robert Badinter revient sur son métier d'avocat, qui lui a fait prendre conscience au coeur de son expérience vécue de la nécessité d'abolir la peine de mort. En même temps, son combat va lui coller à la peau au point d'effacer parfois d'autres écrits, d'autres combats, comme la prison républicaine, droit et travail, et tout récemment, son livre sur sa grand-mère maternelle, Idiss, née en Russie. Retour sur un destin hors du commun, entrecoupé du discours prononcé par Badinter à l'Assemblée nationale le 17 septembre 1981, un discours qui a profondément marqué l'histoire de la justice et des droits de l'homme en France. Élu sénateur socialiste en 1981, Robert Badinter est nommé Garde des Sceaux et ministre de la Justice dans le gouvernement de François Mitterrand. Sa lutte aboutit à une abolition de la peine de mort en France en 1981. Après son passage au gouvernement, Badinter poursuit son engagement en faveur des droits de l'homme et de la justice, tant sur le plan national qu'international, il est notamment impliqué dans la création de la Cour pénale internationale. Avec le soutien de la Sonuma.