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La Première

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Documentaires

Par Ouï-dire

Combiner

60 min

| Publié le 14/06/23

On a vu fleurir au milieu du XVIIIᵉ siècle des partitions combinatoires qui permutaient des fragments de phrases musicales pour en démultiplier les possibilités d’agencement en nombre astronomique. Et puis, en 1821, le mécanicien horloger amstellodamois dit Diederich Nikolaus Winkel, a confectionné un componium, un automate capable d’improviser de la musique. Les micros de Metaclassique sont allés à la rencontre de son unique exemplaire au Musée des instruments de musique de Bruxelles et du responsable des collections d’instruments électriques, électroniques et d’automates et musicologue Wim Verhulst. Avec aussi les expertises de John van Tiggelen qui, dans les années 1980, a démonté et remonté ledit componium pour pouvoir en décrire le fonctionnement par le menu et lui consacrer une thèse ; ainsi que Martin Paris, qui, au musée Speelklok à Utrecht, a construit en 2021 une réplique du componium en version réduite, mécaniquement fidèle à l’instrument de Winkel. C’est bien au XVIIᵉ siècle que l’art combinatoire a réellement décollé. Le premier savant à avoir calculé le nombre de mélodies que l’on pouvait faire avec cinq, six ou sept notes, étant le polymathe Marin Mersenne, nous entendrons depuis Santa Fe en Argentine, celle qui a réfléchi à la pensée mathématique de la musique de Mersenne, la philosophe Brenda Basilico. Une émission produite et réalisée par David Christoffel – Métaclassique.