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Notre-Dame de Paris: des experts confirment la possibilité de reconstruire en 5 ans

| Publié le 26/04/19

Ce matin à Paris avait lieu une conférence de presse des professionnels réunis au sein du Groupement des entreprises de restauration des monuments historiques (GMH) pour faire le point sur la situation à Notre-Dame de Paris.  Le GMH, représente 232 entreprises spécialisées, dont 94 entreprises de maçonnerie et de taille de pierre. On y apprends que Notre-Dame de Paris ne sera pas sécurisée avant la fin de l'été: les professionnels des bâtiments historiques préviennent qu'il faudra sans doutes quatre mois mois avant de pouvoir même travailler au diagnostic préalable à la restauration. "On n'est pas dans la phase des travaux de reconstruction, on est dans la phase des travaux de sauvetage", soulignait Gilles de Laâge, l'un des présidents du Groupement des entreprises. Parmi les acteurs à l'oeuvre en ce moment, figurent plusieurs entreprises du GMH. Elles étaient déjà en charge de la rénovation de la flèche d'où est parti le feu. Ce sont maintenant elles qui assurent la sécurisation du site Gilles de Laâge indique également : "En perdant son toit, sa charpente et sa couverture, elle (Notre-Dame, ndlr) a perdu énormément de poids, et énormément de contreventements. Et donc il faut réassurer les contreventements et cet équilibre. La cathédrale, c’est un équilibre. C’est d'abord un équilibre." 5 ans un délais possible pour ré-ouvrir le bâtiment au public Sur le calendrier de cinq ans de travaux souhaité par le président de la République Emmanuel Macron, les spécialistes semblent optimistes même si cela reste "un pari" car il faudrait normalement 10 à 15 ans. "Ca pourra être réalisable. Tout ne sera peut-être pas totalement terminé mais au moins Notre-Dame sera ouvert au public, en partie, et puis ouvert au culte surtout, pour ce délai de cinq ans. C’est un objectif ambitieux, il peut être atteint. Les mesures doivent être mises en place au niveau du gouvernement pour accélérer certaines procédures administratives. D’autre part, il faudra mobiliser beaucoup d’entreprises autour de ce chantier." expliquait Frédéric Létoffé, co-président du GMH.