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Mise à jour

La grande histoire de l'entartage

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| Publié le 04/09/23

Le président du MR Georges-Louis Bouchez s’est littéralement pris une tarte dans la tronche en pleine séance de dédicace ce week-end. On appelle ça un entartage et c’est tout un art qui a vu le jour chez nous en Belgique grâce au grand manitou de la tarte Noël Godin alias “Le Gloupier” : “Que fais-je ? Rien du tout ! Je prends un morceau de pâte que j’arrose de crème et que je flanque sur quelqu’un, un minois qui le mérite. On démontre que tout est encore possible dans ce monde pourri jusqu’à la moëlle” explique-t-il attablé dans un bar en 1998. 7 ans plus tard, sur le plateau du JT, il détaille “N’importe quel petit garnement peut mettre dans l’embarras un puissant détenteur d’autorité et n’importe qui peut s’y mettre ! Un petit gateau sur un faciès autoritaire et POUM ! C’est la catastrophe sans nom pour lui.” Entarter, c’est avant tout un acte pour rigoler mais avec une petite dimension politique et ça permet parfois de voir le vrai visage des gens juste au moment où ils perdent le contrôle. Dans le cas de Georges-Louis Bouchez par exemple, sa première réaction a été de directement se venger. Chacun en tirera ses conclusions. Le prime de Noël Godin et ses complices c'était plutôt des années 80 au début des années 2000, période pendant laquelle quelques dizaines de gens célèbres et puissants ont été victimes de cette guérilla pâtissière : Nicolas Sarkozy, Bill Gates, Patrick Bruel, Benjamin Castaldi et plein d’autres en ont fait les frais ! Mais depuis quelques années les dispositifs de sécurité sont de plus en plus lourds, ça devient compliqué d’entarter en toute liberté et c’est pour ça que ça arrive un peu moins souvent.