Nous sommes le 6 avril 1909, il est 10 heures du matin. Il fait froid, très froid… terriblement froid. Le thermomètre indique -50° Celsius. Le cognac a gelé. Le blizzard rend la visibilité quasi nulle. Les traineaux sont arrêtés, les chiens semblent complètement vidés. On distingue à peine les 6 hommes qui semblent se congratuler au milieu de la banquise. A ce moment précis, ils se trouvent au point le plus au nord de notre planète. Aucun signe, aucun panneau n’indique l’endroit où ils sont. Et pour cause, personne n’est encore arrivé jusque-là...

Nous sommes le dimanche 22 septembre 1968. Monza, en Italie. Un circuit légendaire, un nom qui évoque à lui seul la noblesse des sports automobiles et l’âme des pilotes qui ont eu la chance, que dis-je, le privilège d’y courir. Nous vivons la fin de la saison du championnat de Formule 3. Et un petit nouveau, au coup de volant déjà très particulier, ajoute son nom à la liste des vainqueurs de cette sinueuse piste aussi envoûtante qu’une sirène. Ses courbes sont si élégantes et aussi tellement belles qu’on y perd le sens du danger. Dans quelques instants, alors que viennent de sonner les 4 heures de l’après-midi, un jeune homme venu du Grand Nord s’apprête à monter sur la plus haute marche du podium pour la première fois en Italie. Ce sera le début d’une histoire d’amour qui va durer 10 ans, et qui, comme toute bonne tragédie, se terminera par une mort tragique. Le nom du gamin ? Ronnie Peterson. Et vous allez voir, le destin est parfois aussi joueur que cruel. Attachez vos ceintures, nous entrons aujourd’hui dans des cockpits qui sentent l’essence, et surtout, la mort.

Ronnie Peterson alias Super Swede

L'Heure H

Il est 20h40, ce 12 juillet 1979. Nous sommes à Chicago. En cette chaude nuit d’été, un événement réunit des milliers de spectateurs et spectatrices au Comiskey Park. Il s’agit d’un match de baseball au programme double. Deux rencontres seront disputées entre les deux mêmes équipes, le même jour, devant le même public. L’affiche annonce les White Sox contre les Detroit Tigers. Mais le véritable enjeu n’est pas de savoir qui va l’emporter. Si ce jeudi soir restera dans l’histoire, c’est parce qu’il marquera la fin du disco. Comment, me direz vous ? Par la réalisation d’un autodafé de milliers de disques vinyles, appelé la « Disco Demolition Night ».

L'Heure H
Robert Peary et Roald Amundsen : deux pôles sinon rien

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