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L'Euro Espoirs 2007, l'acte de renaissance du football belge

Football

4 min

| Publié le 14/06/07

Il y a douze ans, la bande à Jean-François De Sart avait redonné de la fierté aux fans belges en se hissant en demi-finale et en se qualifiant pour les JO. Les prémisses d'un retour de la Belgique au premier plan. Flashback. Les Diables naviguent en plein marasme. Les qualifications se succèdent, les éliminations s'enchaînent sans gloire et la défaite contre le Brésil à Kobe est un souvenir lointain auquel les supporters belges se raccrochent comme une à une bouée d'émotions qu'ils rêvent de revivre. La sélection patine, déçoit, désintéresse. Les espoirs - qui n'ont sans doute jamais aussi bien porté leur nom - vont rallumer la flamme patriotique. Avant de briller à Pékin, ils posent un acte fondateur aux Pays-Bas au cœur du mois de juin 2007. Dans l'équipe de l'époque, on retrouve déjà des cadres de la fameuse génération dorée. Thomas Vermaelen, Jan Vertonghen, Marouane Fellaini, Axel Witsel, Laurent Ciman, Nicolas Lombaerts, Kevin Mirallas ou encore Anthony Vanden Borre ont participé quelques années plus tard à une Coupe du Monde et/ou à un Euro avec les Diables. Après s'être extirpé d'un groupe qui comprenait la Grèce et l'Irlande, les jeunes Belges surclassent la Bulgarie en barrages : 5-1 sur l'ensemble de deux matches. Le tournoi débute en mode mineur avec un partage blanc contre le Portugal de Nani et Joao Moutinho (0-0). Trois jours plus tard à Heerenveen, Kevin Mirallas marque le seul but de la rencontre contre Israël et entretient les espoirs de qualifications. Avec 4 unités, pour une au Portugal, les Diables n'ont besoin que d'un match nul pour accéder au dernier carré, synonyme de sésame olympique. Face à eux se dresse, les Pays-Bas, le pays hôte. Devant 24.000 spectateurs, Mirallas ouvre le score dès la 9e minute. Les Jong Oranje, déjà qualifiés, reviennent dans le coup et à égalité au marquoir via Maceo Ritgers (13e). Royston Drenthe, qui signera quelques semaines plus tard au Real Madrid, place les Néerlandais devant avant la pause (37e). Au même moment, Fernandes lance le Portugal vers un large succès contre Israël (4-0). Les p'tis gars de Jules de Sart sont éliminés. Jusqu'à cet envoi surpuissant parti du pied gauche de Sébastien Pocognoli que Kenneth Vermeer ne peut qu'effleurer (70e). Le parcours des Diablotins s'est arrêté en demi-finale contre la Serbie d'Aleksander Kolarov et de Branislav Ivanovic (2-0). Mais l'histoire de cette génération ne faisait que débuter.