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La Première

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Les Quatre Saisons - Episode 8

"Paroles, paroles, paroles..."

18 min

| Publié le 01/04/21

L’inoubliable Dalida qui renvoie Alain Delon à ses belles « paroles » n’est guère éloignée d’un certain nombre de membres du corps électoral qui ne croit plus aux promesses du monde politique. La « valeur » de la parole politique est en baisse depuis de nombreuses années. Et chaque promesse bafouée est un clou en plus dans le cercueil de la crédibilité du politique. Ainsi, ces dernières semaines, les promesses de réouverture de certains commerces, de la culture, de l’horeca, se sont fracassées sur les digues de la réalité épidémiologique. L’été dernier, le PS n’a même pas défendu le retour de la pension à 65 ans, élément pourtant central de sa campagne électorale en 2019. 5 ans plus tôt, Charles Michel estimait que la N-VA n’avait aucun partenaire au sud du pays, avant de finalement de diriger un gouvernement où la N-VA était largement représentée. Que serait un monde politique sans promesse ? Voulons-nous un monde où les discours politiques seraient des discours essentiellement techniques, tenant compte par avance des difficultés inhérentes à telle ou telle promesse ? Pour répondre à ces questions, nous avons quitté notre studio pour aller à la rencontre de Vincent De Coorebyter. Le président du CRISP, qui a co-animé tant de soirées électorales sur les plateaux de la RTBF, est avant tout philosophe, professeur à l’ULB, titulaire de la chaire de Philosophie sociale et politique contemporaine. Son double regard d’observateur politique et de philosophe était indispensable pour nous guider dans le dédale de l’impossible promesse en politique.