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Culture

Rencontre avec Jean-Luc Piraux autour du spectacle "Au bout des planches"

Les chroniques de la Matinale

1 min

| Publié le 16/01/24

L’acteur belge Jean-Luc Piraux continue de s’interroger sur la fragilité de la condition humaine. Seul au plateau, en clown faussement désabusé, il partage ses angoisses les plus profondes. Non pas pour se morfondre ! Mais pour mieux les exorciser en compagnie du public dans un spectacle bien vivant. Représentations jusqu’au 26 janvier dans la salle du Théâtre Blocry (Le Vilar) avant de partir en tournée. Tiens… Et si c’était la dernière ?... Comment savoir ?... Comment se prépare-t-on au néant ?... Et plus encore, … Comment sait-on qu’on est arrivé au bout, lorsqu’on est arrivé au bout ? C’est un paradoxe. Depuis de nombreuses années, Jean-Luc Piraux jongle avec les paradoxes, toujours en équilibre sur le fil de la tragicomédie. En clown faussement désabusé, c’est avec un rire tendre et lumineux qu’il aborde les situations les plus sombres. Une vie avant la mort ? Le spectacle commence par un sauvetage. Enfermé dans un flight case, Jean-Luc Piraux commence par démonter l’une des poignées de la petite caisse de théâtre qui l’enferme avant de s’extirper sous le regard amusé du public. Assis en position fœtale sur ce qui ressemble à un cercueil d’acteur, Jean-Luc Piraux s’observe et s’interroge. Tiens le noir complet, en vrai, ça donne quoi ? Et puis, une fois que la lumière se sera éteinte, où ira la girafe qui galope dans son cœur ? Seul au plateau, Jean-Luc Piraux continue de voyager sur le fil de la tragicomédie. Arrivé au bout des planches, il contemple le gouffre qui s’ouvre devant lui pour mieux nous parler de la chance qui nous est donnée d’être au monde. « Ça parle de nous. Quand on parle de nos angoisses, on parle de notre désir de vivre. » Jean-Luc Piraux au micro de François Caudron