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Culture

Entretien avec Anastasia Kobekina autour du concerto pour violoncelle d'Edward Elgar

Les chroniques de la Matinale

2 min

| Publié le 22/02/24

A 29 ans, la violoncelliste russe Anastasia Kobekina traverse l’œuvre d’Edward Elgar dans un gouffre de sentiments. Horreur, colère, tristesse, fragilité et espoir s’entremêlent dans une œuvre bouleversante portée par les graves et la puissance du violoncelle. Concert ce vendredi 23 février à 20h au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Le Belgian National Orchestra sera placé sous la direction du chef d’orchestre américain James Feddeck. Œuvre bouleversante, composée au lendemain de la Première Guerre mondiale, le concerto pour violoncelle d’Edward Elgar est aujourd’hui considéré comme l’une des pages les plus importantes du répertoire de violoncelle. Au cours de l’été 1919, le compositeur britannique choisit de reprendre la plume pour mettre sur papier ce qui sera l’une de ses dernières œuvres orchestrales. Enraciné dans les graves, le concerto pour violoncelle dénonce l’horreur de la guerre dans un mélange de colère, de tristesse et de renoncement. Dans les premières mesures, le soliste rompt le silence dans un trait sombre et révolté. Le concerto se déploie ensuite dans un éventail de couleurs qui exige des interprètes une sensibilité à toute épreuve. L’espoir fragile et la révolte A 29 ans, la violoncelliste russe Anastasia Kobekina fait partie des étoiles montantes du classique. Connue pour sa technique et pour son approche des répertoires, Anastasia Kobekina joue sur un Stradivarius de 1698 avec lequel elle embrasse tous les styles et toutes les périodes de l’histoire de la musique. Pour ce premier concert donné au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, elle se confronte au terrible concerto d’Edward Elgar. Anastasia Kobekina au micro de François Caudron