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La Première

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Culture

«Le ministère du bonheur suprême» de Arundhati Roy

Entrez sans frapper

4 min

| Publié le 29/01/18

20 ans après « Le Dieu des Petits Riens », l’auteur indienne Arundhati Roy revient avec son second roman : « Le ministère du bonheur suprême » (Gallimard)… C'est la chronique de Gorian Delpâture ! Le Ministère du Bonheur Suprême nous emporte dans un voyage au long cours, des quartiers surpeuplés du Vieux Delhi vers la nouvelle métropole en plein essor et, au-delà, vers la Vallée du Cachemire et les forêts de l’Inde centrale, où guerre et paix sont interchangeables et où, de temps à autre, le retour à «l’ordre» est déclaré. Anjum, qui fut d’abord Aftab, déroule un tapis élimé dans un cimetière de la ville dont elle a fait son foyer. Un bébé apparaît soudain un peu après minuit sur un trottoir, couché dans un berceau de détritus. L’énigmatique S. Tilottama est une absence autant qu’une présence dans la vie des trois hommes qui l’aiment. Cette histoire d’amour poignante et irréductible se raconte dans un murmure, dans un cri, dans les larmes et, parfois, dans un rire. Ses héros sont des êtres brisés par le monde dans lequel ils vivent, puis sauvés, réparés par l’amour et l’espoir. Aussi inflexibles que fragiles, ils ne se rendent jamais.