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Portrait de Mogi Bayat

La Tribune

3 min

| Publié le 10/10/18

Depuis son arrivée en 2003 à Charleroi, Mogi Bayat n’a jamais laissé personne indifférent. Présent à l’avant de la scène médiatique dès ses premiers mois, Mogi se fait un prénom et sort de l’ombre de son oncle. Après avoir redoré le blason de Charleroi avec son frère Mehdi, Mogi prend la porte chez les Zèbres. Après avoir orchestré quelques bons coups sur le marché des transferts en tant que dirigeant, sa reconversion est toute trouvée. Il devient agent. Son ancien poste de directeur général à Charleroi lui a ouvert les portes de nombreux clubs. Anderlecht, Gand et Charleroi restent dans son giron. Il n’est pas un agent normal. Il n’a pas un portefeuille de joueurs comme les autres. Lui, il facilite les deals. Il intervient dans les situations désespérées et règle les choses en empochant une commission plus faible que ses confrères. Il devient rapidement l’agent le plus en vue du football belge. Kara à Nantes, c’est lui. Oularé au Standard, c’est lui. Bruno à Charleroi, c’est encore Mogi. Leye vers Mouscron, idem. Son réseau s’est étendu à l’étranger. Il a ses entrées à Nantes. Il a des contacts privilégiés avec la famille Pozzo, propriétaire des clubs de Watford, en Angleterre, et Udinese, en Italie. Ses liens sont innombrables. C’est donc logiquement que son interpellation sonne comme un coup de tonnerre sur la planète foot. Reste désormais à savoir quelle est la taille de l’iceberg jusqu’ici immergé…