On parle rarement des jeunes qui n'ont aucunement envie de quitter leur campagne. Souvent pour eux la ville est source d'angoisse, et de manque d'authenticité, et moins ils y vont, mieux ils se portent. Camélia est partie à la rencontre de Jérôme, Guyliane et Mélanie trois jeunes qui ont envie de raconter leur quotidien à la campagne loin des clichés.

Ce programme du groupe de chaînes françaises France Télévisions fait partie de la Collection européenne, une initiative conjointe de médias publics européens (ARD, ARTE, France Télévisions, SRG SSR, RTBF et ZDF), coordonnée par ARTE.

Les chercheurs d’or font fuir les rennes en défrichant les forêts. Comme les pâturages viennent désormais à manquer, Kirsti et les autres éleveurs sont contraints de donner aux bêtes un complément de fourrage l’hiver.

Leurs ancêtres se sont installés dans la région à la fin de la dernière période glaciaire. Pourtant, les Samis ne jouissent d’aucun droit de propriété. 90 % des terres appartiennent à l’État. Et Kirsti enrage de voir que l’État continue à délivrer de nouvelles autorisations d’exploitation aux chercheurs d’or. À ses yeux, c’est ni plus ni moins de la colonisation.

En principe, la législation minière de la Finlande protège le territoire et le mode de vie ancestraux des Samis. Et si les autorités consultent bien le parlement Sami pour chacune des demandes, les réserves formulées sont néanmoins ignorées. À l’aide des résultats de leur enquête, Kirsti et son équipe sont maintenant bien résolues à défendre leurs droits devant la justice – et à mettre un coup d’arrêt à l’extraction mécanisée de l’or.

Ruée vers l'or : inquiétudes chez les Samis

ARTE Regards

Plus de 90 % de la mozzarella de bufflonne AOP italienne provient de Campanie. Malgré une demande européenne en hausse, de nombreux éleveurs de bufflonnes luttent pour survivre. Paolo Carlino pâtit de la hausse des prix du fourrage et de l’énergie. Sans parler d’un autre fléau, la brucellose bovine, qui a décimé la moitié de son troupeau qui comptait trois cents bêtes. Même si son élevage en stabulation lui garantit un rendement laitier supérieur à celui généré par l’élevage en pâturage (quelque 1 000 litres par buffle et par an), sa marge a fondu de 50 à 10 % ces dernières années. Avec des conséquences désastreuses pour toute sa famille.
Cette pression sur les prix et la production se répercute souvent sur la santé des animaux. Francesco Ceccarelli, défenseur des animaux et membre de l’ONG « Essere Animali », documente à l’aide de caméras cachées et de drones les manquements parfois graves des élevages de buffles en Italie, afin d’alerter les autorités locales et les milieux politiques européens. Les veaux mâles sont assimilés à des déchets, ils sont inutilisables pour la production de lait et la viande de buffle ne fait pas recette.
Antonio Palmieri est passé en bio il y a 30 ans. Un pari risqué à l’époque, car cette agriculture n’avait pas encore le vent en poupe. Aujourd’hui, sa ferme fait figure de parc d’attractions pour la mozzarella di bufala bio. Trente mille visiteurs s’y croisent chaque année. Bien qu’il s’engage en faveur d’une mozzarella irréprochable, il lui arrive de faire quelques concessions sur le bien-être animal lorsque les bénéfices sont en jeu.

Jeunes à la campagne
Jeunes à la campagne

Tag(s)

Jeunes à la campagneJeunes à la campagne

Tag(s)

Jeunes à la campagne
Jeunes à la campagne