Comme pour les humains, les médecines douces et alternatives ont le vent en poupe dans le milieu de la santé animale. La France, qui compte 20 millions de têtes de bétail et où près d'un foyer sur deux possède un animal de compagnie, prête une attention grandissante au bien-être de ses animaux, et sort progressivement des schémas de soin traditionnels.
En 10 ans, le plan national EcoAntibio a réussi à faire baisser l'usage d'antibiotiques en médecine vétérinaire (chez les éleveurs comme chez les particuliers) de moitié. Quant au métier d'ostéopathe animalier, il est en plein boom : l'Hexagone compte aujourd'hui 350 praticiens reconnus, et une dizaine d'écoles, remplies de jeunes qui semblent avoir trouvé leur vocation. Ils n'auront aucun mal à établir leur activité, la demande est en constante augmentation. Quelles sont les nouvelles médecines animalières ? Comment sont-elles enseignées en France et pourquoi sont-elles si appréciées ? Regards croisés sur ceux qui chouchoutent nos 30 millions d'amis.

Entre 2% à 5% des élèves scolarisés dans l'Hexagone seraient touchés par l'anxiété à l'idée d'aller à l'école. Pour répondre à ce phénomène, il y a six ans, le lycée Le Porsmeur de Morlaix a créé le Dispositif d'accompagnement pour les lycéens (DAL). Au sein des murs du lycée, cet espace est ouvert chaque matin aux élèves qui ont besoin de soutien et d'écoute. Ateliers en extérieur, soutien scolaire, accompagnement psychologique en partenariat avec la clinique de Morlaix, ce lieu de transition et de réadaptation a déjà redonné le goût de l'école à de nombreux élèves et de l'espoir à autant de parents et de professeurs souvent démunis.

Phobie scolaire : un cas d'école inédit

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Selon une étude récente, en Espagne, 1 médecin sur 7 déclare être en "dépression clinique" et plus de 50% se disent en "état d'épuisement professionnel". À Madrid, où la situation est la plus alarmante, le chiffre monte à 92%. La cause ? Des conditions de travail dégradées à l'extrême par les coupes budgétaires. Madrid est la région qui, par habitant, investit le moins dans son système de santé publique. Résultat, depuis début 2022, hôpitaux et centres de santé madrilènes sont secoués par des grèves à répétition. La santé publique espagnole, qui avait bonne réputation au début du millénaire, semble à bout de souffle. Et ceux qui la servent, au bout du rouleau. 

 Victor a été infirmier dans un service de soins intensifs pendant presque 20 ans. C'était un rêve pour lui d'exercer ce métier. Pourtant, la pandémie l'a emporté comme une vague et Victor a souffert d'un burn-out sévère... Au point de tout arrêter. Aujourd'hui, encore fragile, il se reconstruit doucement et vient de commencer un nouveau métier d'infirmier scolaire. Il défend que ce système de santé qui l'a poussé à bout est encore plus malade que lui.

Ce constat est partagé par Angel-Luis, médecin généraliste pendant plus de 20 ans. Voyant les premiers symptômes du burn-out arriver, il a décidé de faire un virage professionnel. Il tente aujourd'hui de soigner le système par les deux bouts : dans le cadre d'un programme spécial, le PAIME, il accompagne les médecins en burn-out. Il est aussi délégué syndical chargé de la santé mentale et de la prévention des risques au sein du plus gros syndicat de la région de Madrid, et tente de défendre le système de santé public.

 Edith, 47 ans, est médecin généraliste. Au bout de 20 ans d'activité, elle a été contrainte de faire un choix : quitter son poste dans l'hôpital public ou être mutée à plus de 70 km de chez elle. Ayant refusé la mutation, elle s'est retrouvée sans poste fixe, contrainte d'enchainer les remplacements et les gardes de nuit. Une situation instable et difficile à gérer pour cette mère de famille célibataire qui fait face au quotidien à l'absence de médecins dans les centres de santé ruraux.

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Le bien-être animal, un nouveau métier ?

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