En 1994, « Pulp Fiction » de Quentin Tarantino obtient une palme d’or à Cannes et cartonne en salle, marquant à jamais l’histoire du cinéma. Véritable phénomène de la pop culture, le film provoque d’intenses controverses, à cause de la violence de certaines scènes. Pulp Fiction est-il un grand film, innovant et courageux ou un film surfait, sans propos ? Pourquoi ce film a-t-il tellement marché ? 30 ans plus tard, Quentin Tarantino ne fait toujours pas l’unanimité. Qu’est-ce que Pulp Fiction a apporté au cinéma ? On en parle avec Dick Tomasovic, professeur en Théories et pratiques du cinéma à l’Uliège, auteur de nombreux livres sur le cinéma et Hugues Dayez, le journaliste et « monsieur cinéma » à la RTBF.

C’est un fait divers hors normes, qui a glacé le pays entier. L'Affaire du dépeceur de Mons est une des grandes affaires non résolues de Belgique. Cinq femmes ont été sauvagement tuées et dépecées, leurs membres déposés dans des sacs-poubelle, puis jetés à la rue. Quand les corps de ces femmes mutilés sont découverts aux mois de mars et avril 1997, c'est l'effroi. Qui est l’auteur de ces meurtres en série ? Le drame survient juste après l’affaire Dutroux, la confiance dans la police est au plus bas. Vingt-sept ans plus tard, la justice ignore encore qui a tué ces femmes. L’enquête pourra-t-elle un jour aboutir ? Tous les suspects ont-ils été mis hors de cause ? Les moyens alloués ont-ils été suffisants pour résoudre le meurtre de ces femmes ? Sylvie Chevalier, éditrice de la série documentaire " La mécanique du crime " à la RTBF, réalisatrice du film " 5 femmes jetées en pâture " et Frédéric Loore, journaliste indépendant et grand spécialiste de cette affaire sont les invité.es de Bertrand Henne et Hélène Maquet.

Le dépeceur de Mons : la première fois qu’on a parlé d’un serial killer en Belgique

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Nous revenons sur la naissance de l’espace Schengen, ce grand espace géographique où les frontières ont été ouvertes. Schengen, c’est le laboratoire de l’Europe, la création d’un espace politique inédit. Un contrat entre quelques pays, assurant la libre circulation des personnes… Et une histoire vieille de 40 ans. Qui se doutait que l’accord signé dans le petit village luxembourgeois de Schengen allait changer aussi radicalement notre rapport aux frontières ? Au début, on n’y croyait pas. Sa mise en œuvre fut complexe. En 85, quand le signataire luxembourgeois Robert Goebbels évoque "un accord d’historique", nombreux sont ceux qui rient. Aujourd’hui, l’espace Schengen compte 29 pays. Et en Belgique, sur 1385 km de frontières terrestres, nous ne sommes plus jamais contrôlés. Mais avec le retour des contrôles aux frontières en Allemagne, les idées fondatrices de Schengen sont-elles en train de se déliter ? Hélène Maquet et Bertrand Henne reçoivent deux invités : Olivier Hanrion, journaliste à la RTBF et spécialiste des questions européennes et Robert Goebbels, ancien député européen, ancien ministre luxembourgeois, ancien secrétaire général du parti ouvrier socialiste luxembourgeois et pièce maîtresse de ces accords de Schengen.

L'Histoire continuePulp Fiction : 30 ans, toujours culte

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Pulp Fiction : 30 ans, toujours culte