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Histoire

L'Heure H

Adidas, Puma et Nike, l’innovation à coups de pompes

42 min

| Publié le 11/12/23

Nous sommes à Berne, en Suisse, le 4 juillet 1954. Il pleut à verse. La finale de la coupe du monde de football oppose la Hongrie à l’Allemagne de l’Ouest. La Hongrie et sa « dream team » avec aux manettes, Ferenc Puskás, son fer de lance. Attaquant élégant et génial. Figure emblématique du football mondial. Ni plus ni moins qu’un des meilleurs buteurs de tous les temps. La Hongrie fait figure d’épouvantail. Invaincue depuis quatre années, elle vient d’humilier doublement l’Angleterre quelques mois plus tôt. Elle est largement favorite. Même le plus suicidaire des parieurs n’oserait pas mettre un kopeck sur les Allemands, dans une finale qui semble jouée d’avance. Les Magyars vont faire du petit bois de leurs adversaires. Après dix minutes, les virtuoses hongrois mènent déjà 2-0. Le match est plié. Sauf que…Sauf que l’incroyable se produit. Il pleut à n’en plus finir, et la pelouse du stade du Wankdorf de Berne tient du marécage. Les artistes hongrois s’éteignent peu à peu au fil du match et, contre toute attente, finissent par s’incliner 3 buts à 2. Que s’est-il passé? Il est 17 heures, ce 4 juillet 1954, quand le capitaine de la Mannschaft brandit la coupe du monde dans le ciel plombé de la capitale helvétique.