L'Heure H

Le jour où Lady Di(ed)

Paris, 30 août 1997. Il est 15h20 quand Dodi Al-Fayed et Diana se posent sur l’aéroport du Bourget, dans l’après-midi. La journée est chaude mais plutôt nuageuse. Il leur reste moins de 24 heures à vivre. Dans la soirée, ils dînent au restaurant du Ritz, place Vendôme. Tandis qu’ils prennent la route pour rentrer dans l’appartement de Dodi, rue Arsène-Houssaye. A cinq minutes à peine de là, des paparazzis sont en embuscade. Pour tenter de les semer, Dodi demande au chauffeur, Henri Paul, de changer d’itinéraire. Une décision qui leur sera fatale. En s’engouffrant à vive allure dans le virage du tunnel du Pont de l’Alma, la voiture fait une première embardée, bloquée par une Fiat Uno blanche qui roule, elle, à 50 km/h. Henri Paul aura beau freiner, braquer, contrebraquer, rien n’y fera: la Mercedes dans laquelle est assise Diana va s’encastrer dans le treizième pilier du tunnel. Malgré les secours arrivés sur place en à peine six minutes, malgré les massages cardiaques, Diana, transportée à l’hôpital de la Salpêtrière, s’y éteint à 4h25 du matin. La Princesse des cœurs a rendu son dernier souffle, à Paris, le 31 août 1997. Elle avait 36 ans. Il 4 heures 25 du matin, c’est l’Heure H de mon histoire. Si la vie de Diana, depuis ses fiançailles avec le Prince Charles, a toujours été scrutée de très près - nous y reviendrons- les mois qui précèdent sa mort ont été particulièrement éprouvants.