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Didier Poiteaux et Olivier Lenel pour le spectacle "Fast" et Alain Cofino Gomez du Théâtre 140

41 min

| Publié le 22/03/24

Présentation : Cindya Izzarelli Invité.es : Didier Poiteaux et Olivier Lenel pour le spectacle « Fast » Quand Didier Poiteaux commence ses recherches sur la fast fashion, il ne se doute pas de l’engrenage dans lequel il mettra le doigt. La fast fashion, c’est ce mode de production de l’industrie textile, enfant du capitalisme, qui vise à produire toujours plus à des prix toujours plus bas. Et paradoxalement, plus Didier se penche sur cette industrie et ses ravages, plus il prend plaisir à soigner son apparence… Après « Suzy & Franck » et « Un silence ordinaire », Didier et son complice Olivier Lenel proposent une réflexion ludique et sans jugement sur une des industries les plus polluantes de la planète. Ensemble sur scène et en dialogue avec les spectateurices, ils cherchent à comprendre comment notre modèle économique influence nos désirs et fabrique de nouveaux besoins. Entre voyage intime, travail documentaire et témoignages poignants, FAST interroge notre manière de consommer et tente de faire co-exister notre « paraître » au monde et le fait de prendre soin de celui-ci et de celleux qui l’habitent. À découvrir au Centre Culturel Bruegel (Bruxelles) du 28 au 30 mars et au Centre Culturel de Verviers du 9 au 11 avril. Alain Cofino Gomez, nouveau directeur du Théâtre 140 à Schaerbeek Alain est né en 1967 à Bruxelles. Il a étudié la mise en scène à l'INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle – Bruxelles). Très tôt il a pratiqué l’écriture de texte pour la scène et la dramaturgie deux des axes de sa vie professionnelle, qui l'ont amené à travailler et réfléchir avec des compagnies, des acteurs, metteurs en scène, institutions et élus de Belgique, France et villes européennes. Il est plus connu pour son travail de direction au Théâtre des Doms à Avignon depuis 2015. Un projet, une vision pour le 140 : « J’imagine une programmation hybride, c’est-à-dire une programmation dans laquelle les choses ne sont pas cloisonnées, mais s’autorisent des temps communs, des passerelles, des croisements… », livre-t-il dans son projet. « Aller progressivement vers cette dynamique au 140, sera le chemin de mon projet et déjà plusieurs éléments sont là en germe pour aider à entrer dans cet état d’esprit. Le désir et la nécessité qui s’expriment de créer un tiers-lieu et la volonté d’un rapprochement avec une structure vouée au jeune public. Ces deux ingrédients portent en eux l’avènement du décloisonnement et seront donc deux axes mis en action dès la première saison. » Le 140 prendra donc un nouveau virage : celui du tiers-lieu. Souvent décrit comme « un espace hybride entre le travail, la maison et le café du coin… » : le tiers-lieu de quartier est une nouvelle alternative à l’accès à la culture et aux occupations de proximité. Il faudra, donc, adopter cet état d’esprit d’occupation des espaces-temps qui lieront l’international et la proximité. Enfin, au-delà d’un regard très intense vers le jeune public, le 140 s’ouvrira aux formes hybrides et aux objets animés, faisant notamment place à la marionnette, nouveau secteur des arts de la scène en Fédération Wallonie Bruxelles. Chronique : Fanny Cuisset