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Irak: heurts entre forces de l'ordre et manifestants à Bagdad, ce 27 octobre

| Publié le 28/10/19

Quatre députés irakiens ont annoncé dimanche avoir démissionné pour se désolidariser d’une classe politique qu’ils accusent d’avoir "échoué" à répondre aux revendications d’un mouvement de contestation inédit. Ces protestations ont été marquées par la mort de 200 manifestants en un mois.Les deux élus communistes du Parlement, qui siégeaient au sein d’une alliance avec le turbulent leader chiite Moqtada Sadr, ont démissionné "en raison des manifestations et de la façon dont elles ont été réprimées", a indiqué l’un d’eux, Raëd Fahmi, à l’AFP. Sa co-listière Haïfa al-Amine, a également renoncé à son siège et réclamé la démission du gouvernement et des élections anticipées dans un communiqué. "En 27 jours, le Parlement n’a rien apporté : il n’a pas pu interroger le Premier ministre ni le ministre de l’Intérieur", alors que depuis le 1er octobre l’Irak est entré dans une crise sociale et politique meurtrière, accuse-t-il encore.