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Olivier Renard s'est-il enrichi grâce au système Veljkovic ?

Football Gate

2 min

| Publié le 30/09/21

Au cours de ses interrogatoires, Dejan Veljkovic reconnaît que son système frauduleux a été utilisé au Standard. Débarqués en Bord de Meuse, les enquêteurs soumettent à Bruno Venanzi, le président des Rouches, une série de preuves : contrats, virements bancaires, carnets de notes découverts lors de perquisitions en Serbie et évidemment les auditions de Dejan Veljkovic. Des auditions qui mentionnent des "bla-bla rapporten" soit des rapports de scouting jamais réalisés et les constructions fiscales frauduleuses qui en découlent. Mis face au fait accompli, Bruno Venanzi avoue avoir été en contact avec Veljkovic mais nie avoir reçu quelconque pot-de-vin. Il ajoute espérer que son directeur sportif de l’époque, Olivier Renard, n’ait pas cédé aux avances de l’agent serbe. Seulement voilà, Veljkovic le repenti, donne des montants aux enquêteurs en parlant d’un contrat de scouting. Sur les 230.000 euros perçus, 60.000 euros sont allés dans sa propre poche, 150.000 dans la poche de l’autre agent et… 20.000 ont été versés à Olivier Renard. A sa demande, l’ancien portier des Rouches (entre 2005 et 2008) a finalement obtenu une montre pour sa femme d’une valeur de 12.750 euros. Au cours de ses auditions, Veljkovic ajoute que Renard aurait perçu 75.000 euros pour favoriser des transferts de certains joueurs. Mis sous pression par les enquêteurs qui lui reprochent d’avoir signé des contrats frauduleux (à hauteur de 3 millions d’euros), Bruno Venanzi reconnaît les faits concernant les montants des factures de scouting. Au courant de son audition, Venanzi explique aussi vouloir porter plainte contre Olivier Renard et d’autres personnes qui se sont enrichies grâce au système Veljkovic. Dans les jours qui suivent, il joindra le geste à la parole en portant plainte. Aujourd’hui sous contrat au club de Montréal, Olivier Renard n’a, lui, pas voulu donner suite aux demandes d’interviews.